mercredi 21 novembre 2007

Journal de bord Paris-Douala

trouvé Jean Ngwem devant le Pathé de la place Clichy.
voyage (presque) tranquille jusqu'à CDG
en voyage, j'ai sorti mes lunettes pour lire une info sur le ticket.
enregistrement, après une longue queue.
Pendant ce temps, Jean croise deux cousines dont l'une accompagne sa mère
qui rentre à Yaoundé.
Je l'accompagne et l'aide pour le transport de ses bagages de cabine,
une petite valise a roulettes en plus de mon sac à dos et de mon carton.
Notre porte d'embarquement est voisine de celle du vol pour NY-JFK,
où je remarque beaucoup de sacs marqués du Marathon de NY

Dans l'avion, au siège derrière moi, deux jeunes beurs, à l'accent du 9-3,
qui sont très au courant des procédures d'accompagnement de sans papiers.
La soeur de l'un d'eux travaille a la BAC.
Ils font partie de l'équipe de France de boxe française,
partie disputer une rencontre à Douala.

Je m'aperçois que mes lunettes ne sont plus dans ma poche.

Itinéraire:
Jargeau
Puy de Sancy ?
Quezac
Florac
Saintes-Maries de la mer

Pas vu Constantine, puis Atlas,
puis une ville, appareil photo pas prêt.
quelques clichés après. Il faudra les repérer avec Google Earth.

01/11/2007 = 36. anniversaire de Cameroon Airlines.
un petit cadeau (photo promise)

apéritif. Rien d'original. Martini.

Entree: pasta alla peste
viande en ragout
crumble/tarte tatin
avec 2/4 de bordeaux.
pas de Champagne... triste anniversaire.

Le Tchad: désert avec nombreuses traces d'activité humaine.
nappes d'eau détectées par un effet miroir,
bien qu'elles soient de la même couleur que le reste de l'entourage désertique.
Enfin un grand lac. peut-être le Tchad ?

Le paysage change. on passe de l'ocre au vert, mais moins net:
l'air est chargé de vapuer d'eau.

Arrivée à Yaoundé-Nsimalen. Un avion privé sur le tarmac.
Maintenant, le nombre d'avions a doublé.
Facile de rejoindre la passerelle de débarquement.

Puis un saut de puce jusqu'à douala.
Le nuit commence.

Je suis interpellé par la PAF qui a connu mon prénom
et mon signalement par une dénonciation.

mais le commandant Simon est fort sympatique.
Il est accompagné de Basile, repésentant de l'Esiac.

Nous passons le contrôle de police,
puis commençons à attendre les bagages.
En explorant les différents tapis, je trouve assez rapidement la valise noire.
Puis nous attendons la valise verte.
Je croyais me rappeler que c'était une valise en coque plastique...
Quand la foule s'est un peu dispersée, nous continons les recherches,
et examinons à tout hasard une valise en toile.
L'étiquette nous confirme que c'est bien celle là.

Nous sortons donc et prenons la route pour Ndokoti.
C'était l'heure où tous les travailleurs du centre ville
rejoignent leur paisible banlieue pour la nuit.
Le carrefour de Ndokoti était bloqué comme à l'accoutumée.
(A ne pas confondre avec la place Clichy, où la circulation est toujours fluide)
Après cet intermède, nous sommes arrivés devant l'ESIAC
où attendait le comité d'accueil, composé de toute l'équipe.

Puis apéritif chez le commandant Simon, dont le fils portait
ce soir un T-shirt à l'effigie du Commandante.

Puis diner dans un petit restaurant du voisinage:
filet de Capitaine.

Enfin retour à l'Esiac, pour la nuit.
Après une bonne douche (c'est possible, même au 3. étage)

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