Ce matin, en coupant mon pain, avec le seul vrai couteau, le couteau de la cuisine, je me suis coupé, parce que je tenais le pain en l'air, au lieu de le poser sur une planche.
Je n'aurais jamais dû partir sans mon Opinel, et une planchette...
Puis je continue mes essais avec le PC ISTY. Hier soir, j'avais modifié le fichier /etc/inittab pour démarrer en Single. Ce matin, j'ai complété en remplaçant, toujours par sed, /sbin/sulogin par /bin/bash et voilà: je démarre en root, et peux ré-initialiser les mots de passe. CQFD.
puis je vais me renseigner sur l'état des routes:
donc,
bientôt,
il sera possible de faire le tour de l'ESIAC en limousine surbaissée, et même sans mouiller les pneus,
car on travaille aussi ici:
(Vous avez reconnu l'endroit, c'est ici que la parole du pasteur a fait jaillir l'eau)
puis nous partons pour nous documenter sur les fournitures électriques. En passant, arrêt chez notre artiste-peintre, pour voir où en est notre pancarte. Pas mal, style un peu artisanal. Pancarte double face, avec une flèche à droite. Je demande à voir l'autre face. La flèche est aussi à droite. Je demande une rectification, et notre artiste met une flèche à gauche. Tina attend un peu que la peinture sèche, et ramènera la pancarte à l'ESIAC.
Nous continuons en passant par l'avenue Japoma, qui est le chemin le plus court pour se rendre à Akwa. Du moins en théorie, car en pratique, il y a beaucoup de virages, pas indiqués sur la carte. On slalome entre le trottoir de gauche et celui de droite, en choisissant de passer par les trous estimés les moins profonds. Pas besoin de "topès", ici, on circule très doucement, et cela n'empêche pas de cogner ou de racler le fond.
Arrêt pour prendre du pétrole
Quand nous arrivons à Akwa, les magasins qui nous intéressaient sont fermés. il est 12.01
Passage au marché de Santaga, pour acheter 1 ou 2 kilos de Casse-Mangue, un ananas, quelques papayes pour 2000 CFA, y compris le salaire du porteur de panier. Basile négocie ferme.
Arrêt chez M. Diop pour acheter du CFA
Puis un appel du Commandant, puis nous le croisons par hasard dans New Bell, car il nous a invité chez Naomie, un tournedos de son quartier natal. Puis nous roulons en convoi. A un moment, Basile reçoit un coup de téléphone, et il accélère en klaxonnant, dépasse la commandant. Je suis un peu surpris, et encore davantage quand il interpelle le commandant, et lui demande de prendre son téléphone. J'aide à la transmission du précieux objet d'un voiture à l'autre, tout en roulant. Basile m'a rassuré: ici, c'est interdit de téléphoner en conduisant.
Donc, chez Naomie, je commande un Mbongo, spécialité de la maison. Je vois arriver une queue de poisson baignant dans une sauce noire. C'est un poisson de rivière (le Wouri). C'est un peu épicé, mais excellent. La propreté est peut-être un peu limite; mais on ne cache rien: la vaisselle se fait dans des cuvettes et des seaux installés devant la porte. Ainsi les clients installés face à la rue voient tout.
Retour en passant par l'archevêché de Douala.
Journal clos à 16:30.
Je pars pour l'aéroport, où doit arriver Jean
jeudi 22 novembre 2007
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