Hier soir, pour la première fois depuis mon arrivée, je suis allé au lit sans me laver. Ce matin, je suis descendu au rez-de-chaussée, et je n'ai eu droit qu'à une douche assise. Il y a un problème...
07:02 Basile arrive. quelques préparatifs, puis Oscar arrive. Nous partons; je croyais que Basile prenait sa voiture. Mais non. Comme nous avons le retour assuré avec la voiture de Jean, il préfère prendre le bus. Nous partons donc en taxi pour la gare routière. (Cliché devant les brasseries).
A la gare routière, Oscar rencontre Armand, qui cherchait quelqu'un pour envoyer un paquet à Yaoundé. Il a trouvé! et donne les coordonnées du destinataire. Pendant ce temps, Basile fait la queue pour acheter les tickets; 3000 F, ce n'est pas très cher pour 3 heures et demie de parcours. Nous obtenons les places 16,17 et 18 pour le prochain départ avec "Martin Paul Samba". Nous attendons le départ de "André Fouda Ongba", après ce sera notre tour. Dans cette compagnie, tous les bus portent le nom d'un homme politique.
beaucoup de marchands tournent autour du bus; l'un d'eux qui vendait des lunettes me regardait fixement; je plonge mes mains dans mon sac, sors un étui, puis mes lunettes de soleil, que j'essuies ostensiblement avec un mouchoir; il n'a plus insisté.
08:32 Le chauffeur arrive, le bus démarre; une dame demande à descendre et à être remboursée; arrêt (bref) à 20 mètres de la gare routière. Je suis sur un siège à deux places, avec une voisine qui dépasse un peu le milieu. Bien calé.
Après la sortie de Douala, et une longue zone de banlieue avec des commerces nombreux et variés, puis un premier péage, nous sommes arrêtés à un contrôle routier; quelques marchands avisés sont là avec pastèques, cacahuètes ; un policier monte dans le bus et vérifie qu'il y a autant de passagers que de sièges; quelques passagers montés depuis le départ de Douala descendent.
N'étant plus en surcharge le bus continue, ralentissant dans les côtes. Un passager se lève et commence un long discours: c'est un omnipraticien qui explique qu'il a la solution à tous nos maux; 100 km plus tard, nous avons enfin eu la révélation de cette solution: un petit sachet vendu au modeste prix de 500 F.
Arrêt au 3. péage, à Boumnyébel. Mes voisins se retrouvent pourvus de brochettes de viande, Basile nous achète des chips de plantain. Les vendeurs sont nombreux autour du bus.
Les corbeaux à col blanc s'occupent des restes.
12:05 Nous arrivons à Yaoundé, dans une gare routière encore en chantier. Le début de la présentation était prévu à 11:00. Nous sommes très en retard.
Heureusement qu'il y a là notre correspondant local, Serge, et que Jean a passé la nuit à Yaoundé.
samedi 24 novembre 2007
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