vendredi 30 novembre 2007

Vendredi 30/11

30/11
Ciel clair le matin. Brouillard vers 07:30.
Première douche du matin sans sortir de l'appartement, c'est plus confortable

Encouragé par mon expérience de blog, Basile me montre qu'il commence un journal.


Passage des éboueurs.
Ils ont une tenue assez pimpante,
avec leur bottes jaunes.
Les jours de pluie, ils mettent en plus un ciré jaune.


Ils vident dans la benne les seaux ou les sacs que les riverains alertés par le klaxon leur tendent.




Comme on le voit ici, un peu plus loin dans la tournée, les bottes ne sont pas inutiles.



En soirée, petite sortie au bistrot "Le guichet unique", situé en face de Joanès, un peu plus bas. Bonne ambiance, mais la sono y est encore plus forte.

jeudi 29 novembre 2007

Jeudi 29/11 / Plan de Douala


Le plan que j'ai acheté hier (500 CFA).
Ce n'est pas parce qu'on voit sur le plan une rue droite et large, qu'il faut croire que le déplacement est facile. Car le plan n'indique pas l'état de la chaussée. (ne pas oublier, ici comme sur d'autres pages du Blog, qu'en cliquant sur l'image, on peut afficher une image agrandie).


29/11
sixième jour sans eau.
J'entreprends la conquête d'une salle d'eau au 2.ème étage. après 3 ans d'abandon et 3 semaines de peinture, cela demande un certain nettoyage. Et cela ne pourra me servir que pour la douche du matin, car il n'y a pas encore d'éclairage..
vers 10:00 l'eau est apparue, d'abord dans la cuisine, où le robinet était resté ouvert, puis dans le reste de l'appartement.

06:10 Je me réveille. Il fait sombre, mais j'ai déjà entendu maintes fois le coq. Je vais à la fenêtre: brouillard. Je vais du côté Est, on ne voit même pas l'entrée laïque.
07:00 J'ai aperçu l'église au sommet de la colline de PK8,5. C'est un excellent point repère qu'on voit (sauf ce matin) de beaucoup d'endroits, même éloignés.
J'ai merveilleusement réussi le thé ce matin. Hier, j'avais mis la dose d'eau habituelle, et j'avais eu un débordement d'environ 3 tasses, sur la table, la chaise et par terre; gros travail à éponger et sécher. Aujourd'hui, j'ai veillé à ne pas dépasser le trait "12 tasses", et tout s'est bien passé.
Mais l'air est humide ce matin, et dès la seconde tasse, je me suis mis à transpirer. En plus, avec ma nouvelle cafetière et son pot inox isotherme, le thé reste bien chaud jusqu'à la dernière tasse.

07:55 Vu passer le school-bus de l'école bilingue de la Réussite de l'Avenir. Mais existe-t-il une école qui ne pense pas à la Réussite de l'Avenir ?

A part ça, pas grand-chose à signaler. La routine...
J'ai fait un peu de nettoyage, avec mon jouet, acheté hier.
Si, malgré tout, la douche du soir dans l'appartement, sans obligation de se rhabiller avant d'aller au lit, j'aime.

mercredi 28 novembre 2007

Mercredi 28/11

28/11
cinquième jour sans eau.
(dans l'après-midi, j'ai constaté qu'il y avait de l'eau au 2.ème)

Rendez-vous avec Achille Kong, de Khafrik, pour négocier le contrat. Il avait amené, pour nous montrer une carte PCMCIA marquée Wireless (mais pas Wifi) qu'il a trouvé dans une brocante. En fait, c'est une carte modem qui transmet non sur une paire téléphonique, mais par radio, à une vitesse comparable aux modems usuels à 28800 Bd



Ce midi: inauguration de la table du directeur.
Maxi Mbom, femme de ménage du directeur, et cuisinière.

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De gauche à droite:
une place vide,
Hermine Nloga, assistante de direction,
Christian Gennerat, directeur par intérim,
Basile Nolga, responsable de la communication,
Pierre Charlemagne Mbong, responsable informatique.

Après le déjeuner, Nous avons à régler une affaire inhabituelle:
Un rouleau a disparu.
Nous avons entendu d'abord Picasso, un petit homme d'une soixantaine d'années, chaussant du 36, ainsi nommé à la suite d'un exploit de sa carrière de peintre. C'est lui le tâcheron qui a fait la peinture de l'appartement que nous utilisons en bureaux; après ce chantier, il avait disparu, en laissant ses habits de peintre sur le chantier. Comme on ne l'avait pas revu, on ne lui a pas proposé le chantier en cours actuellement. Hier, il est passé ici, pour reprendre ses affaires; il a même, par deux fois, vidé son sac pour bien montrer à l'entour qu'il n'emportait qu'une vieille chemise et un pantalon.
Aujourd'hui, on l'accuse d'avoir emporté un rouleau!
C'est ce que confirme Joseph, notre peintre actuel; et même, le rouleau qui a disparu est de qualité supérieure aux autres rouleaux. Et, coïncidence, c'est peu après le passage de Picasso qu'il a constaté qu'il manquait un rouleau.
Cas difficile à juger. Qui croire ?

Cet intermède nous ayant retardé, nous partons aussitôt pour Akwa, afin d'étudier le marché des surpresseurs et onduleurs. Il faut faire vite, les magasins ferment à 18:00. J'en profite quand-même pour acheter mon jouet, qu'on me refuse depuis presque 4 semaines, et un couteau à pain. Nous entrons dans le dernier magasin à 17:58; tous les vendeurs sont à notre disposition pour nous renseigner sans nous presser. Quand nous sortons, ils ferment.

En rentrant, nous passons par hasard devant le terrain du prince Bell où a lieu le Ngondo. Comme nous en avons été privés ces deux derniers week-end, nous y faisons une pause. J'en profite pour acheter quelques bricoles d'artisanat, dont une m'a été commandée par Nicolas. Il y a aussi un petit musée d'une vingtaine de pièces, mais de qualité comparable aux collections du quai Branly.

mardi 27 novembre 2007

Mardi 27/11

26/11
J'avais demandé à Jean de me télécharger
mysql-standard-4.1.22-pc-linux-gnu-i686.tar.gz
qui fait environ 40 Mo, et de me le transmettre par clé USB.
Il n'a pas eu le temps.

Hier soir, j'ai remarqué que
mysql-standard-4.1.22-pc-linux-gnu-i686-glibc23.tar.gz
ne fait que 29 Mo

J'ai fait un premier essai vers 20:10, mais la connexion a été coupée vers 22:20, alors que j'en avais téléchargé 84%, puis un second essai, à 22:30, avec une connexion plus performante, entre 3.9 et 4.4 ko/s. à 00:29 le téléchargement s'est terminé avec succès. Je me suis couché tard, mais cela me permettra de faire avancer l'installation.


27/11
quatrième jour sans eau.



Hier après-midi, Tina a apporté une nouvelle cafetière, avec la correction du problème précédent: le pot est en inox, donc incassable. Comme elle me semblait avoir pris la poussière dans le magasin, hier soir, je mets un peu d'eau dedans (4 tasses) pour la nettoyer et j'actionne le bouton. Le voyant rouge s'allume, mais l'eau reste froide et ne remonte pas. Ai-je oublié un détail ? Comme elle a été livrée dans un carton en mauvais état et sans mode d'emploi, je m'interroge.

Ce matin, j'ai donc continué avec ma vieille cafetière, et le petit faitout qui m'oblige à faire le thé en 3 fois.

Tina est retourné au magasin avec la cafetière, et en a ramené une nouvelle, légèrement différente, qui a été essayée aussitôt et a produit de l'eau chaude.

Installation de mysql 4.1.22. Installer un tar.gz sur du debian n'est pas évident.
il faut créer quelques liens pour adapter le tar-ball à la configuration. Opération réussie en début d'après-midi. Ensuite, installer Moodle est un jeu d'enfant. Reste à exploiter, et à synchroniser avec le site principal. Jérôme m'envoie des codes d'accès. A moi de continuer....

lundi 26 novembre 2007

Lundi 26/11

Troisième jour sans eau
Journée plus calme.
Charlemagne n'est pas venu. Hermine, fatiguée a pris son après-midi. Pas de peintre(s) non plus. Tina aussi est parti plus tôt.

Ce matin, je me suis balladé en compagnie de Tina, pour examiner des salles à manger. Nous en avons vu 6 dans des ateliers ou magasins du quartier: 1 trop chère 450 kF,
une de mauvais goût, une de mauvaise qualité, une pas terminée. restent deux, à 250 et 350 kF. Basile va négocier, et obtient 180 kF, transport compris.

Notre artiste en lettres est venu porter sa facture et donner des couleurs à l'enseigne.

La photo promise en première page est arrivée

dimanche 25 novembre 2007

Chronique de PK8 - 24-25/11

24/11
Sur le chemin du retour de Yaoundé, au péage de Boumnyébel, nous voyons des vendeurs de casse-mangues. Basile en achète environ 2 kg de brutes, et un petit sachet de fruits épeluchés.

Le soir, réunion d'un petit comité exécutif de "la famille", dans le but de décider d'actions à entreprendre, actions qui seront présentées à la prochaine AG, de manière à délibérer sur du concret, et d'éviter les palabres comme à la précédente réunion.

Bonne douche (en bas), et dodo.

25/11


Démarrage en douceur, bonne douche, toujours en bas.
Passage au bureau, j'avais oublié mon verre, et je ne suis pas le seul à apprécier le jus de casse-mangue, mais il est prisonnier. Belle prise, au moins deux fois plus long que ses frères parisiens.

Cela fait partie de la faune. Ce matin, Tina m'a frappé sur le bras. J'ai été surpris, car je sais qu'il est habituellement calme et pacifique; et en retirant sa main, il y avait dessous un cadavre de moustique.

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En attendant la réunion avec Jean, Pierre Charlemagne sort le PC ESIAC-734 de la réserve pour y faire des compléments d'installation. Il ne démarre pas.

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Essai de réparation, avec le CD d'installation de Windows 2000:
La progression se bloque à 25%.
Conclusion: encore un disque HS.

20:25 On devait passer me prendre vers 19:00/19:30 pour aller à l'aéroport faire les adieux à Jean. J'allais rentrer dans mes appartements lorsque j'entends un voiture s'arrêter sous le chemin de ronde. C'était Jean. Il m'emmène à l'aéroport, où nous retrouvons Basile, le commandant et Georges. quelques recommandations et les adieux devant l'entrée de la zone internationale, où seul le commandant a pu pénétrer. Retour à l'Esiac, avec le chauffeur de Jean, qui a terminé sa mission.

samedi 24 novembre 2007

Conférence à l'université de Yaoundé


L'université de Yaoundé est située sur les hauteurs de la ville, dans un site agréable et étendu.
C'est vraiment dommage que l'entretien des bâtiments soit négligé à ce point.

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Quand nous arrivons, nous trouvons un amphi bien rempli, et Jean Ngwem qui a toujours la fougue pour présenter son projet de l'ESIAC, même après une heure et demie de conférence.
Il nous présente, puis propose de répondre aux questions des étudiants.

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A l'entrée de l'amphi, de gauche à droite:
Basile Nolga
Oscar Wemba
Serge Nguetcho

La politique de communication menée à Yaoundé, au sein même de l'université semble plus efficace que celle menée tous azimuths à Douala.

Voyage à Yaoundé - 24/11

Hier soir, pour la première fois depuis mon arrivée, je suis allé au lit sans me laver. Ce matin, je suis descendu au rez-de-chaussée, et je n'ai eu droit qu'à une douche assise. Il y a un problème...

07:02 Basile arrive. quelques préparatifs, puis Oscar arrive. Nous partons; je croyais que Basile prenait sa voiture. Mais non. Comme nous avons le retour assuré avec la voiture de Jean, il préfère prendre le bus. Nous partons donc en taxi pour la gare routière. (Cliché devant les brasseries).

A la gare routière, Oscar rencontre Armand, qui cherchait quelqu'un pour envoyer un paquet à Yaoundé. Il a trouvé! et donne les coordonnées du destinataire. Pendant ce temps, Basile fait la queue pour acheter les tickets; 3000 F, ce n'est pas très cher pour 3 heures et demie de parcours. Nous obtenons les places 16,17 et 18 pour le prochain départ avec "Martin Paul Samba". Nous attendons le départ de "André Fouda Ongba", après ce sera notre tour. Dans cette compagnie, tous les bus portent le nom d'un homme politique.
beaucoup de marchands tournent autour du bus; l'un d'eux qui vendait des lunettes me regardait fixement; je plonge mes mains dans mon sac, sors un étui, puis mes lunettes de soleil, que j'essuies ostensiblement avec un mouchoir; il n'a plus insisté.

08:32 Le chauffeur arrive, le bus démarre; une dame demande à descendre et à être remboursée; arrêt (bref) à 20 mètres de la gare routière. Je suis sur un siège à deux places, avec une voisine qui dépasse un peu le milieu. Bien calé.
Après la sortie de Douala, et une longue zone de banlieue avec des commerces nombreux et variés, puis un premier péage, nous sommes arrêtés à un contrôle routier; quelques marchands avisés sont là avec pastèques, cacahuètes ; un policier monte dans le bus et vérifie qu'il y a autant de passagers que de sièges; quelques passagers montés depuis le départ de Douala descendent.
N'étant plus en surcharge le bus continue, ralentissant dans les côtes. Un passager se lève et commence un long discours: c'est un omnipraticien qui explique qu'il a la solution à tous nos maux; 100 km plus tard, nous avons enfin eu la révélation de cette solution: un petit sachet vendu au modeste prix de 500 F.

Arrêt au 3. péage, à Boumnyébel. Mes voisins se retrouvent pourvus de brochettes de viande, Basile nous achète des chips de plantain. Les vendeurs sont nombreux autour du bus.

Les corbeaux à col blanc s'occupent des restes.

12:05 Nous arrivons à Yaoundé, dans une gare routière encore en chantier. Le début de la présentation était prévu à 11:00. Nous sommes très en retard.
Heureusement qu'il y a là notre correspondant local, Serge, et que Jean a passé la nuit à Yaoundé.

Chronique de PK8 - 23/11



Le serrurier est venu ce matin pour renforcer les paumelles de diverses portes.
Le poste de soudure à l'arc se compose d'un vieux transfo plusieurs fois rebobiné,
et de fils plus ou moins isolés pour le connecter au secteur. Pour souder, on utilise des baguettes, mais aussi un complément de fer, composé de ressorts de sommier. Le soudeur a aussi trouvé, sur le bord de la rue, un vieux chapiteau de cloture en béton armé; quelle aubaine, avec plusieurs fers à béton de 8 d'environ 1,5 m. Il récupère et l'utilise pour ses soudures.

Les portes sont renforcées, mais à quel prix ! Il a fallu supporter le bruit et l'odeur caractéristique de la meule à métaux, de nomreuses particules de soudure se sont fixées sur ou dans le carrelage, "le carton de protection a glissé", nous a-t-il expliqué, et le portail ne ferme toujours pas.

Albert est allé se documenter pour le surpresseur; mauvaise surprise, le prix initialement prévu
de 310.000 F monte à 1.080.000F, et il faut encore ajouter un tableau électrique pour environ 300.000 F.
Explication: le devis initial correspondait à une maison individuelle, et non à un immeuble de 3 étages et 8 appartements

Jean a été retardé par une réunion Alcatel-Orange. Il ne plus se rendre à son rendez-vous à Yaoundé en voiture.
Il prend l'avion. Le soir, il téléphone à Basile et lui dit qu'il est fatigué et passe la nuit à Yaoundé. On le comprend.

Réunion d'information: 1 étudiant.
Une seule par semaine devrait suffire.

Chronique de PK8 - 22/11

Mon oeil va mieux, les paupières ne sont plus enflées. La pommade de la pharmacienne est efficace.

8:00 - 8:30 Brève réunion avec Jean

Réflexions sur l'architecture doualaise.
Une maison, c'est avant tout un toit qui protège de la pluie. Pluie d'orage fréquente, drue et accompagnée de bourrasques de vent. D'où le monopole des tôles ondulées, plaques de PVC, et autres matériaux modernes de fabrication industrielle. Quand le toit vieillit, les fixations des plaques deviennent plus fragiles, et on stabilise alors en y posant des cailloux ou des vieux pneus. Une pente faible suffit, l'eau ne stagne pas sur le toit, elle s'évapore dès la fin de la pluie. Cette faible pente permet de cacher le toit par un fronton laissant croire à un toit en terrasse. Sur les maisons bourgeoises récentes, ou trouve des toits plus pentus, permettant d'avoir des combles utilisables.
Autre particularité: l'utilisation généralisée de carreaux de faïence recouvrant les murs de façade. Le mur reste ainsi propre longtemps, surtout s'il est lavé par les vents qui accompagne les pluies d'orage.


En milieu d'après-midi était prévu un "déjeuner de presse". Les journalistes de STV en ont profité pour enregistrer une interview de Jean Ngwem.
Ensuite, réunion d'information, suivie d'un petit cocktail, avec boissons variées et petits amuse-gueules préparés par Maxi: boulettes de viande insérées dans une roulade de plantain.

vendredi 23 novembre 2007

Chronique de PK8 - 21/11

Au réveil, mes paupières sont enflées. C'est gênant.

15:14 > 15:23 Petite coupure de courant en pleine après-midi. Une bonne demi-heure perdue.


La pose de l'enseigne occupe beaucoup de monde pendant une bonne partie de la journée.
Mais voici un premier résultat:
L'échafaudage, plus stable et plus confortable que celui d'hier, et l'enseigne.
Demain soir, j'essayerai de prendrai une photo de nuit.
En montant sur l'échafaudage et en s'approchant du logo de l'olivier déchaîné, il est possible de lire "Danielle Mitterrand"
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J'ai obtenu non sans peine que la boite soit démontable. On peut donc ranger les fils, nettoyer, changer les tubes...

En fin d'après-midi, Jean reçoit divers artisans pour négocier les devis. A chaque fois, il met un point d'honneur à les saluer en Bassa, leur demander des nouvelles de la famille, échanger quelques banalités, puis il passe au français pour discuter affaires. Et à la fin, à nouveau quelques phrases en Bassa.
Quand il téléphone pour solliciter un personnage influent, toujours une bonne minute de salutations et banalités avant d'aborder le véritable sujet de l'appel.
Aussi n'ai-je pas été étonné, mais seulement un peu agacé qu'il s'attarde sur ma santé (en français, bien sûr, pour moi) lorsqu'il m'a appelé de France quelques jours plus tard, alors que je savais que ce n'était pas le motif principal de l'appel.

Chronique de PK8 - 20/11

20/11
07:40 Encore un bouchon:

Ce qui est frappant aujourd'hui, c'est la changement du bruit:
plus de pétarade des motos-taxis, mais une rumeur venant des palabres sur les responsabilités de ce blocage, ou des négociations entre taxi et client. D'ailleurs; beaucoup de clients ont abandonné leur taxi et continuent à pied.

Jean arrive vers 8 heures, pendant que j'étais sous la douche. Il inspecte le chantier.
Un seuil a été fini hier. Pour les 3 autres, seule la partie démolition est faite.

Une demi-heure après, il a plu:

Nous sommes allé rendre visite à notre voisin le pasteur de l'EPCO. Visite courtoise.

Il a accepté notre projet d'installation d'une pancarte à l'angle de son terrain.
Et l'installation a été entreprise sur le champ.


Nous avons aussi parlé avec la tenancière de l'une de ces petites boutiques qui bordent le tronc commun de la rue, et qui est inquiète des travaux annoncés.
Et elle a bien raison. Si l'on voit les choses en urbaniste, toutes ces boutiques devraient disparaître. Le feront-ils ? Cela pose plein de problèmes sociaux, ces boutiques étant la seule source de maigres revenus, d'où le risque de protestations, d'émeute.
Et nous avons poursuivi jusqu'à la pharmacie, où j'ai montré mon oeil, car j'ai
une sensation de brûlure à côté de l'oeil gauche et au dessus de l'oeil droit.
Elle me donne des comprimés de Tirlor, et de la crème de Phénergan.

Nous avions rendez-vous avec Francis et Lionel. Avec eux, nous sommes allé aux bureaux de Equinoxe TV, pour prendre des contacts, puis nous avons visité Radio Nostalgie.

A 15:30 réunion d'information, en présence de Jean, le fondateur, et de notre conseiller en communication.
7 étudiants sont y sont venus, dont une JF.
Jean expose longuement l'origine de l'Esiac, et le besoin d'un enseignement de qualité à Douala, au centre de la région d'Afrique Centrale.
A une question portant sur "l'Esiac à PK8, c'est loin du centre ville", il répond que d'une part cela contribue, avec d'autres écoles, comme l'ESG, à la promotion de ce quartier, que d'autre part, il envisage la création de ESIAC-2, dans quelques années, encore plus loin du centre, mais à un endroit où il sera possible de faire un vrai campus, avec des installations sportives, et dont le terrain est déjà acquis.

Arrivée de l'équipe chargée de poser l'enseigne lumineuse.
Tergiversation sur le choix du poteau:
Le 4. poteau (en venant de l'entrée laïque) offre une meilleure visibilité,
mais son chapeau penche fortement, et l'installation électrique est à faire.
Sur le 3. poteau, l'installation électrique a été prévue. Il suffit de raccorder.
Je pose ensuite la question pour savoir s'il est possible d'ouvrir la boîte pour des opérations d'entretien et de nettoyage. Actuellement, la boîte est assemblée par des rivets, mais l'installateur nous promet que cela sera possible.
Après la tombée de la nuit, nous leur proposons de ranger ici le matériel,
pour reprendre demain.

Réunion avec l'imprimeur, en vue de produire des tracts.

Chronique de PK8 - matin du 20/11

Vous avez peut-être remarqué hier soir que j'ai changé le titre de mon journal.
C'est que je me suis aperçu, après diverses remarques, dont celles de mes amis
de Radio-Nostalgie-Cameroun, que j'ai fait une erreur colossale:
J'aurais dû faire un blog, car ce journal était un blog, non dans la forme,
mais dans l'esprit.

Cette vue de la tour Nord de mon château vous permettra de situer très précisément
d'où je vous écris. L'enseigne visible sur ce cliché ne signale pas seulement une officine, mais est encore un point repère fort utilisé pour trouver "l'entrée laïque".


Ce matin, je me lève au chant du coq, et je remarque une masse sombre et oblongue
sur le seuil de la porte du donjon. Je pousse l'objet délicatement du bout du pied,
et l'objet se met à battre des ailes, et à se cogner sur les murs. Je réussis à le diriger vers le balcon, et je lui prépare quelques miettes de pain, un petit récipient d'eau.
Et je lui approche ce récipient. Là il s'agite encore, réussit à passer entre deux balustres.
Il a dû rejoindre l'un des manguiers de l'EPCO.


Dans la chronique du 17-18/11, à "La Mangrove", j'ai oublié un détail important:
Après que nous ayons commandé les boissons, la serveuse nous les a apportées.
(Là, vous êtes vraiment surpris, mais c'est ainsi)
Elle était munie d'un objet de technologie avancée: objet constitué d'un morceau de bois, (sans doute partie d'un manche à balai), dans lequel étaient enfoncées deux grosses pointes (probablement sciées, je n'ai pas pu étudier l'objet à fond) servant à accrocher la capsule.
Et ne croyez pas que je me moque de ce décapsuleur artisanal.
Non.
C'est un objet fonctionnel et efficace.
Pas comme le décapsuleur à Beaujolais acheté le lendemain, qui a montré ses faiblesses à la première utilisation.

Quasi-Mangue - 19/11

Ce matin, réunion vers 8 heures pour étudier les devis, et prendre les décisions d'actions et d'achats.
Puis nous reprenons nos activités d'information des étudiants, de paramétrage des salles de TP, de test et configuration du matériel.

A midi, j'ai droit à une salade de fruits avec papaye, ananas, casse-mangue.

Le casse-mangue ou quasi-mangue (Spondias cytherea, connu ailleurs sous le nom de pommier ou prunier de Cythère, Evi nain, Zevi, Ambarella, Sakoa à Madagascar) est un fruit à l'aspect peu engageant, mais d'une chair bien jaune quand on commence à l'épelucher, et qui contient des parties ligneuses au voisinage du noyau. Bref, un fruit plutôt désagréable.
Mais tellement bon. Et bien sûr en jus, où ces parties ligneuses sont éliminées.
Et Maxi sait bien faire du bon jus.

En fin d'après-midi, alors que Tina est en train de refaire le seuil de la tour Nord, l'orage menace, et l'oblige à ranger prématurément, et à protéger son travail avec une planche.
Le seuil du Donjon sera pour demain.


La vue coté Est, avec le quartier du vallon et ses rues tortueuses et étroites, ses maisons à un seul niveau.
Il va falloir que je trouve quelqu'un pour m'y accompagner. A droite une grande villa riche, au toit vert.

Francis et Lionel viennent pour la réunion "communication" avec Jean.
En l'attendant, je leur fais écouter l'émission de RFI "l'école du savoir"
que j'ai extrait du CD pour la mettre à disposition sur le serveur en format wav.
Réunion. Inviter des journalistes à l'Esiac, porter la bonne parole à Yaoundé.
Encore quelques échos de la réunion de famille.

Chronique de PK8 17-18/11

17/11 suite
Basile passe me prendre un peu en retard. Pour gagner du temps, je le rejoins sur la nationale. Circulation chargée au carrefour Ndokoti.
Nous suivons une Mercedes à l'immatriculation inhabituelle: "Archeveche de Douala". Mgr est dedans, avec une dame.
Nous arrivons à l'aéroport, l'avion est déjà au sol. Basile me fait traverser des couloirs, pour aller dans le bureau du commissaire, et obtenir un laisser-passer pour nous rendre en salle des bagages. Jean Ngwem est déjà là, en train de surveiller le tapis et les valises qui tournent. Le commandant aussi.
Je pars avec Jean, son frère Georges, et Prosper, le responsable Alcatel du chantier du backbone Nord, dans son 4x4 (loué par Alcatel, avec chauffeur).
Pendant le parcours, Jean ne perd pas de temps, et fait une réunion de travail avec Prosper.
Le chauffeur choisit un itinéraire plus direct que celui emprunté habituellement par Basile, mais en plus mauvais état, qui mène à Ndokoti par le côté Sud, sous le pont de chemin de fer.

Arrivé à l'Esiac, Prosper repart, avec sa voiture et son chauffeur, Jean visite l'appartement du directeur, constate quelques lacunes d'équipement, écoute mes explications et suggestions sur les problèmes d'eau.
Puis nous passons au bureau, et mesure les progrès accomplis, avec notre réseau interne et la salle de TP témoin.
En attendant sa voiture, que l'équipe locale d'Alcatel avait oublié de réserver, il ouvre sa valise et en sort plusieurs paquets, pour l'Esiac, et pour son vice-directeur par interim.
Quand enfin arrive son chauffeur, qui a passé quelques temps dans les embouteillages de Ndokoti, et qui s'est un peu égaré malgré un radioguidage par téléphone, Jean l'accueille un peu sèchement.
Il rentre passer la nuit dans sa maison proche du DIT (Douala Institute of Technology)

Ce matin, étant réveillé un peu avant le chant du coq, j'en profite pour ausculter le PC sur lequel est connecté le cable téléphonique permettant l'accès internet. Il manifeste depuis plusieurs jours quelques anomalies au démarrage:
surcharge à 99% CPU dans iexplore, qu'on élimine en terminant le processus, puis à 66% dans winlogon.exe.
J'ai peut-être mal lu, car
1) après avoir terminé ce processus, il reste un winlogon.exe consommant 0% CPU,
qui est un processus système et qu'on ne peut terminer.
2) je découvre un programme caché:
winIogon.exe en plus de winlogon.exe dans Winnt/system32
et un certain nombre de fichiers .exe avec des noms variés, mais postérieurs au 12/11
il va falloir que j'installe un anti-virus. L'accès internet sans Firewall est très risqué.
Problèmes corrigés. Mais pour combien de temps?

Satisfait de cela, je fais un aménagement de la cafetière et prépare ensuite mon petit-déjeuner. Le thé est mieux réussi qu'hier.

Puis je commence l'install de Debian-Sarge avec le disque reçu hier soir, sur le PC HP qui, (pour raison inconnue) refuse obstinément W2000

Jean arrive, et nous reprenons nos discussions. Il me promet un buffet pour ranger ma vaisselle, et peut-être un complément de vaisselle.

Basile et Oscar arrivent. Nous faisons le point sur la campagne d'information et les inscriptions.
Tout cela nous donne soif.
Je vais donc chercher 4 verres, un morceau de saucisson, et un peu de pain.
Au moment d'apporter le complément, je constate avec horreur qu'il manque un équipement indispensable: un tire bouchon. On envoie le chauffeur de Jean en chercher un dans le voisinage, mais il revient bredouille. Puis il repart en voiture, pour aller en chercher un peu plus loin.

A ce moment, arrivent Francis et Lionel de Radio-Nostalgie-Cameroun, la radio des jeunes.
Catastrophe. J'ai sorti tous mes verres propres. Il va donc falloir laver les deux verres restants.
Le chauffeur revient, avec l'objet si utile. C'est un modèle courant, avec le même défaut, (le cône qui s'appuie sur la bouteille se coince et se sépare en deux parties) que certains utilisés en Europe.
Le Beaujolais nouveau (arrivé le 17/11 à Douala) renforce la convivialité de la réunion.

En soirée nous allons vers "La Mangrove" dans le quartier de la base navale. Mer à marée basse. Oiseaux marins. coucher de soleil à côté de la silhouette du Mont Cameroun.
Pour les boissons, je demande d'abord,en connaisseur, du jus de casse-mangue, mais bien sûr, il n'y en a pas. Je me replie sur le pamplemousse.
Sole et dorade grillées. Frites de plantain et batons de manioc. Du classique, somme toute.

Et longue discussion au sujet de la réunion de famille qui s'est tenue hier soir, et à laquelle Jean, fatigué du voyage, n'a pas assisté.
Il faut dire qu'ici, une réunion de famille est une affaire sérieuse. Elle est convoquée avec un ordre du jour, diverses commissions travaillant un sujet précis, la coordination nationale arbitre les discussions entre les députés de Douala, de Yaoundé, de quelques autres villes et du Village.
Pas facile. Et quelquefois, on reste dans une impasse.
Je pense que nous aurons l'occasion de revenir sur cette notion de "famille".

Un chanteur (un "artiste") assez étrange vient nous distraire avec ses mélodies accompagnées du rythme d'un petit tambour. Mais les paroles sont fortement improvisées.
Il y parle sans transition de Jésus, du Blanc qui est devant lui, de la tête de dorade restée au milieu du plat et qui excite son appétit...

jeudi 22 novembre 2007

Journal 17/11

Ce matin, en coupant mon pain, avec le seul vrai couteau, le couteau de la cuisine, je me suis coupé, parce que je tenais le pain en l'air, au lieu de le poser sur une planche.
Je n'aurais jamais dû partir sans mon Opinel, et une planchette...

Puis je continue mes essais avec le PC ISTY. Hier soir, j'avais modifié le fichier /etc/inittab pour démarrer en Single. Ce matin, j'ai complété en remplaçant, toujours par sed, /sbin/sulogin par /bin/bash et voilà: je démarre en root, et peux ré-initialiser les mots de passe. CQFD.


puis je vais me renseigner sur l'état des routes:
donc,
bientôt,
il sera possible de faire le tour de l'ESIAC en limousine surbaissée, et même sans mouiller les pneus,

car on travaille aussi ici:


(Vous avez reconnu l'endroit, c'est ici que la parole du pasteur a fait jaillir l'eau)

puis nous partons pour nous documenter sur les fournitures électriques. En passant, arrêt chez notre artiste-peintre, pour voir où en est notre pancarte. Pas mal, style un peu artisanal. Pancarte double face, avec une flèche à droite. Je demande à voir l'autre face. La flèche est aussi à droite. Je demande une rectification, et notre artiste met une flèche à gauche. Tina attend un peu que la peinture sèche, et ramènera la pancarte à l'ESIAC.

Nous continuons en passant par l'avenue Japoma, qui est le chemin le plus court pour se rendre à Akwa. Du moins en théorie, car en pratique, il y a beaucoup de virages, pas indiqués sur la carte. On slalome entre le trottoir de gauche et celui de droite, en choisissant de passer par les trous estimés les moins profonds. Pas besoin de "topès", ici, on circule très doucement, et cela n'empêche pas de cogner ou de racler le fond.
Arrêt pour prendre du pétrole
Quand nous arrivons à Akwa, les magasins qui nous intéressaient sont fermés. il est 12.01
Passage au marché de Santaga, pour acheter 1 ou 2 kilos de Casse-Mangue, un ananas, quelques papayes pour 2000 CFA, y compris le salaire du porteur de panier. Basile négocie ferme.
Arrêt chez M. Diop pour acheter du CFA
Puis un appel du Commandant, puis nous le croisons par hasard dans New Bell, car il nous a invité chez Naomie, un tournedos de son quartier natal. Puis nous roulons en convoi. A un moment, Basile reçoit un coup de téléphone, et il accélère en klaxonnant, dépasse la commandant. Je suis un peu surpris, et encore davantage quand il interpelle le commandant, et lui demande de prendre son téléphone. J'aide à la transmission du précieux objet d'un voiture à l'autre, tout en roulant. Basile m'a rassuré: ici, c'est interdit de téléphoner en conduisant.
Donc, chez Naomie, je commande un Mbongo, spécialité de la maison. Je vois arriver une queue de poisson baignant dans une sauce noire. C'est un poisson de rivière (le Wouri). C'est un peu épicé, mais excellent. La propreté est peut-être un peu limite; mais on ne cache rien: la vaisselle se fait dans des cuvettes et des seaux installés devant la porte. Ainsi les clients installés face à la rue voient tout.

Retour en passant par l'archevêché de Douala.

Journal clos à 16:30.
Je pars pour l'aéroport, où doit arriver Jean

Journal V 16/11

16/11
Ce matin, en faisant la vaisselle, Maxi a cassé la théière-cafetière.
Il faut dire qu'elle ne travaille pas dans les meilleures conditions, (elle a du mérite):

La paillasse est un peu encombrée.
Sous la paillasse, les réserves d'eau indispensables
A l'extrême droite, le filtre à eau.
Toute ma vaisselle est là.
Il y a deux faitouts rangés sur le gaz. Les autres sont dans la réserve, par terre, évidemment.

Cette après-midi, Hermine a cherché en vain, le pot de remplacement

Après la journée, nous sommes allés, Basile et moi, prendre un verre, d'abord au "New Cam", sous mes fenêtres, avec une musique forte (j'utilise très peu la radio, mes voisins me fournissent de la bonne musique), puis à la boulangerie Joanès, de l'autre côté de la nationale, juste à côté de l'ONG FAMM.
Là, la musique est plus puissante (je l'entends aussi de mes fenêtres), et la terrasse beaucoup plus grande est bien remplie. A gauche, des marchands de brochettes de porc et de boeuf, de poisson grillé à la commande. Après avoir trouvé une place (une table de 4, partagée avec un couple installé avant nous), nous voyons divers marchands circuler enre les tables: des CD, puis une dame avec un seau remplis d'oeufs durs. sur le couvercle du seau, des morceaux de coquilles et un pot de sauce. Basile lui fait signe, prend un oeuf, l'épeluche, le fend, et met de la sauce.
Je le regarde, prudent.
Beaucoup de gens chantent, gesticulent ou dansent en suivant la musique. L'ambiance est très festive.

Puis nous rentrons à l'Esiac. J.Gustave nous ouvre. Et Basile rentre chez lui.
Mes invités du soir m'attendent:



Les criquets sont très nombreux de ce côté, où le soleil a réchauffé le carrelage.
Mais on n'en voit pas sur les 3 autres côtés.

17/11
J'essaye une nouvelle méthode pour préparer le thé.
Voici ma table prête pur le petit déjeuner:

On remarque, de droite à gauche:
le pain, la confiture, le verre de lait, le pot de miel, la malarone, et la théière, avec le pot le mieux adapté pour la fonction, mais cela n'est pas bie, car cette cafetière est munie d'un dispositif de sécurité fermant le trou de sortie du café/thé quand le pot est sorti.
Et ce pot n'est pas détecté comme présent.

Je suis très malheureux.

Journal 15/11

Aujourd'hui est prévue la visite guidée de l'Esiac pour les étudiants qui ont vu notre affiche à l'Université.

Comme nous avons dit hier soir, c'est le début de la saison sèche.


Je termine l'application PHP/MySQL "Fiche de pré-inscription", un peu avant midi.
C'est un coup de chance: à 12:29, coupure de courant.
Il revient à 14:25, il nous reste plus que 90 minutes pour les derniers préparatifs. Monter des chaises pour l'assistance, les nettoyer, avec nos chiffons humides, mais l'eau est coupée..
Dans l'intense activité, nous avons dû oublier un détail.
L'heure approche. Les étudiants arrivent doucement.

Pendant ce temps, la fontaine devant l'EPCO a toujours du succès:

16:14 début de la réunion d'information
2 garçons, 2 dames (Essiane Ndjakonjo, Mme Lissouck née Ngo Misse)
Basile: introduction
Intervention J.Ngwem par téléphone, Haut-parleur insuffisant
16:25 + 3 garçons
16:35 + 1 garçon

Assistance installée autour du téléphone, attentive,malgré la mauvaise qualité du son.

Groupe de droite: P.Charlemagne, Oscar, Basile
16:39 + une dame et un garçon
16:42 + 1 garçon
Après les questions à J.Ngwem, Oscar fait son exposé. Puis viennent les questions.
Oscar remarque un bruit bizzarre dans la cuisine, et va voir. L'eau était revenue, et débordait de l'évier, que l'on avait bouché, pour conserver un petit fond pour nos nettoyages. Il y avait un bon centimètre d'eau dans la cuisine, et le double dans la réserve où sont stockés les PC, et le serveur indispensable pour la séance de TP qui doit suivre.
Basile m'avait présenté comme expert, mais n'avait pas précisé "expert en fuite d'eau, dégâts des eaux, etc..."
Donc je vais chercher un peu de matériel: seau, pelle, serpillière, balai. Après avoir sorti 4 seaux, soit environ 50 litres, le moment était venu de passer dans la salle de TP. La femme de ménage a donc pris le relais.
Et nous avons montré notre petit réseau, avec une copie du site esiac.u-psud complétée par la fiche de pré-inscription. Nos visiteurs ont donc parcouru le site, et 6 fiches ont été saisies.
Notre serveur amphibie a fort bien fonctionné dans cet environnement humide. Les visiteurs partis, nous avons déplacé tout le matériel entreposé pour assécher le sol.

Et le soir quelques criquets sont venus nous rappeler que c'est le début de la saison sèche !

Journal 14/11

13/11 au soir
Invasion de fourmis ailées venues mourir dans nos bureaux
14/11
Nous continuons à préparer activement la présentation aux étudiants qui aura lieu demain.
Pour cela, nous avons besoin de produits de nettoyage. Le commandant, qui passait par là, nous propose de nous emmener à Akwa. J'aurais souhaité trouver un produit genre "Eau écarlate" pour bien enlever les traces de colle, les inscriptions au marqueur. Nenni. Il faut se rabattre sur détergent et alcool à bruler, et quelques tampons.
Nous rentrons en taxi jusqu'au garage. Basile se fait petit, car s'installent sur la banquette arrière deux ou trois dames. La voiture nous attend, bien lavée, avec boite et embrayage neufs.
Un petit crochet par l'archevêché pour discuter avec des responsables de l'enseignement, puis le grand nettoyage commence, suivi de la mise en place finale.
Une table n'a pas digéré sa ration d'alcool. Le vernis est devenu tout blanc. Dorénavant, il faudra faire très attention.

Notre salle de TP témoin est en service, mais nous avons eu quelques soucis:
Il y a un blocage pour la lecture d'un PDF dans Firefox avec certains PC Celeron 400 ou P2 350/400
Et encore un disque HS

Ce soir, invasion de criquets.
C'est le signe du début de la saison sèche.
Donc plus de bains de pieds dans les chambres Est.

J'ai lu dans le dernier compte-rendu:

"Aménagement appartement directeur terminé "

Je n'en avais pas été informé.
Certes les placards de chambre et de cuisine sont commandés, mais j'en ignore la date de livraison
Rien n'est encore prévu pour poser les affaires de toilette.

Il n'y a qu'un lit pour les 2 chambres d'amis, et aucun rangement, et le bain de pieds au réveil un matin sur deux, sauf en saison sèche.

Et puis je dois avouer que j'ai un peu tendance à m'étaler:
C'est bien pratique d'avoir deux salles d'eau, Une où on prend la douche, et dont le pavé passe son temps à sécher, et une dont le pavé reste sec.

L'une des deux "chambres d'amis" me sert actuellement de salle à manger pour le petit-déjeuner, avec une prise de courant bien située pour la machine à café (qu'on ne peut pas utiliser dans la cuisine, où les deux prises sont réservées, l'une pour le frigo, l'autre pour le congélateur). Elle est meublée d'une table d'école standard, et d'une chaise d'école.

L'autre chambre d'amis, où il y a un lit démonté, sert actuellement d'annexe buanderie, salle de repassage.

Mais que Michel se rassure, on trouvera une solution quelques jours avant son arrivée.

Journal 12-13/11

Excellente nuit. Pas entendu le coq.
05:57 J'ouvre un oeil.
06:00 Une voix m'annonce "C'est l'heure de vous réveiller, il est six heures".
06:10 La même voix m'annonce "C'est l'heure de vous réveiller, il est six heures dix".
Je mets mes lunettes pour appuyer sur le bon bouton, cette fois-ci.

C'est le 12.ème matin.


07:00 Visite du Commandant, qui apporte ses deux PC malades. Il était passé hier soir, mais n'avait pas osé rentrer, ayant constaté l'extinction des feux.

08:00 Tintamarre. Agitation. Notre rue, d'habitude si calme est parcourue dans les deux sens par des bend-skins. Je vais voir de l'autre côté.

Bouchon (photo prise du donjon)


Les clients attendent, debout. On voit aussi un client qui pousse sa monture pour aider à franchir le bananier de l'EPCO (en terrain privé), pour essayer d'en sortir.

Basile arrive à ce moment, et me voit prendre des photos du haut de la tour Nord

Pour ceux qui ne connaissent pas le château, voici un plan sommaire:

+=====+ Echauguette
+ +
+====================+ +====================+
+ Chemin de ronde +
+====================+ +====================+
+ + + +
+ Appartement +==+==+ Bureaux +
+ + +
+ Seigneurial + +
+ + +
+ + +
+ + +
+=======+=====+========+++=======+=====+========+
+ Tour + + Donjon + + Tour + + Tour +
+ Sud + + + + Basile+ + Nord +
+=======+ +========+ +=======+ +========+


Basile me présente Eric, notre électricien. Nous discutons et testons efficacement.
Et maintenant, je pourrais toucher les PC, et autres matériels, même nu-pieds.

17:44 > 18:19
18:22 > 18:45
18:53 > 19:08 trois coupures de courant, totalisant plus d'une heure.
Il faudra envisager un fonctionnement de l'école matinal. Par exemple de 5:30 à 17:30

13/11

peu de choses à signaler:
douche debout
téléphone rétabli, en utilisant une autre paire du cable, car un fil avait fondu (foudre)
donc mail aussi rétabli
travail jusqu'à 19:20 sans coupure

mercredi 21 novembre 2007

Journal 11/11

11/11
Ce n'est pas férié ici (seulement dimanche).
Il y a pourtant, au milieu du square de la place centrale de Bonanjo,
un monument aux morts de 14-18.

C'est très dur ici.
Je ne fais pas ce que je veux, et n'obtiens pas ce que je demande.
Il y a quelques jours déjà, je demande à Maxi, ma femme de ménage, de me trouver un petit presse-citron/presse-orange en plastique (le modèle à un euro). J'ai confirmé ma demande à Hermine. Je ne l'ai pas encore.
Mais elle est allé chercher je ne sais où un robot avec lequel elle m'a fait un litre de jus d'orange, puis, hier, un autre litre, mais de jus de "casse-mangue".
(Avis aux chercheurs de Google: cette appellation est peut-être locale, et sans doute phonétique) c'est un jus de la couleur de la chair de la mangue, légèrement acidulé, comme s'il contenait de la groseille, très épais, même pâteux. Et surtout excellent.

05:39 coup de tonnerre, vent violent, pluie qui fait résonner les tôles du toit, et comme d'habitude, les 4 chambres Est inondées.
-Au Nord, non affectée
-Le bureau de Basile
-Ma salle à petit-déjeuner, encore plus inondée, car j'avais laissé la porte ouverte,
-Et au Sud, la salle de repassage

J'étais au bureau quand cela a commencé, car je voulais faire une mise à jour (partielle) du serveur. J'ai besoin d'une mise-à-jour du serveur, car Moodle exige MySql >= 4.16, et GLPI plante s'il n'a pas une version 4.1x. Mais la version 4.16 n'est pas disponible pour Sarge. Vais-je être obligé de compiler ?

A cette heure-ci, on télécharge en moyenne à 3800B/s, avec des pointes à 4300B/s ; pour une petite mise-à-jour de 23Mo, il faut environ une heure. Sans compter les incidents.

05:54 éclair, coup de tonnerre assez proche, coupure d´électricité. mon téléchargement est interrompu, ma rédaction aussi. Pas de problème pour le téléchargement, apt-get est bien conçu pour la reprise après incident, Je ne me souviens plus quand j'ai enregistré mon brouillon.
Bon, je n'ai perdu que 2 lignes.

et on fait comment, pour le thé ?
C'est dimanche. on peut attendre lundi après-midi pour la réparation.
Je n'ai plus beaucoup d'allumettes. Hier soir, j'en ai utilisé 12 pour allumer le gaz et le mettre au ralenti. Ce réchaud est très délicat.
Je n'ai pas de casserole, juste quelques faitouts, qui versent très mal.
J'utilise donc une tasse comme louche pour servir le thé.

06:10 La pluie se calme. Plus de vent: l'orage s'éloigne. Je vais pouvoir assécher.
08:58 Lumière dans la rue. Mon PC aussi se recharge. J'entends mon frigo.Trois heures d'arrêt pour le congélateur. ça résiste ?

C'est très dur ici.
Je ne fais pas ce que je veux, et n'obtiens pas ce que je demande.
Peu après mon arrivée, j'ai demandé un couteau de peintre. Ceux qui me connaissent savent que c'est l'un de mes outils préférés.Je l'attends toujours. Par contre, Tina est venu avec un vieux couteau de peintre raide et recouvert de peintures diverses, pour nettoyer les carrelages victimes de débordement et de gouttes de peinture.

09:40 essai de reprise des téléchargements. Il n'y a pas de tonalité. L'écran du téléphone est muet. Je ne sais quand partira ce message. Je vais pouvoir méditer sur ma triste existence.

Je décide alors de prendre ma douche avant de sortir.
J'aurais dû la prendre plus tôt, il y avait de l'eau. Donc, j'emmène tout le matériel, et je descends au rez-de-chaussée. Et là aussi. Pas d'eau. Les pompes ont dû s'arrêter à cause de l'orage.
Qu'à cela ne tienne, j'ai toujours un seau dans ma salle d'eau.

Je descends donc à l'EPCO. J'arrive, la chorale chantait.
Je pensais donc que c'était le bon moment pour rentrer.
Hé non ! Le rideau était fermé, ce qui signifie: attendre dehors.
Dans la suite du service, j'ai vu ces rideaux s'ouvrir et se fermer un grand nombre de fois (sans que la nécessité de fermeture me paraisse bien nécessaire pour la partie de la liturgie qui a suivi), manoeuvrés par un diacre ou une diaconesse.

L'église est un bâtiment en bois, avec de grandes fenêtres fermées par un rideau.
Les portes aussi sont fermées par un rideau. Et il y a un espace d'environ 50 cm entre le haut des murs et le toit. Ce qui fait que, de mon château, j'entends très bien les répétitions de la chorale.

Lecture biblique en français et en boulou.
Chants de la chorale (Ils ont répété hier soir, cela a été publié lors des annonces).
Ils sont revêtus d'une blouse verte avec une croix dans le dos.
Vient ensuite la quête. Cela se passe en deux phases
1) pour l'entretien de l'église et des pasteurs (une fois par mois). Il y a deux corbeilles sur la table.
A gauche, contrôlée par une diaconesse avec cahier et crayon, pour les membres de la paroisse.
A droite, contrôlée par une autre diaconesse avec juste ses yeux, pour les visiteurs.
Le résultat est efficace: aussitôt finie, le pasteur annonce le montant recueilli dans chaque corbeille.
2) la quête ordinaire, où les diaconesses font circuler une bourse dans les rangs.
Nous n'avons pas eu le bilan.
Les diaconesses sont habillées en bleu, avec col et poignets blancs.
Ensuite le Sermon. D'abord un sermon en français, orthodoxe et ennuyeux, sur la Justice, la Miséricorde et l'Humilité.
Puis un sermon en Boulou, où le pasteur joue des saynètes, avec des scènes que j'ai supposé se situer dans des magasins, avec des bouts de phrases en français, et tout le monde rit franchement.
Même le pasteur.
Avant la bénédiction finale, une diaconesse s'avance vers le pasteur avec un cahier, et celui-ci nous annonce les nombres d'hommes et de femmes présents à ce culte.
Les pasteurs sortent les premiers, puis l'assemblée, dans l'ordre des bancs, orchestré par une diaconesse. Lorsque j'ai salué le pasteur, il avait déjà deviné qui j'étais.

(deuxième rédaction, la première ayant été perdue par un crash disque)
Déjeuner, après avoir réchauffé mon plat.
Puis j'attends Basile avec qui nous avions convenu un rendez-vous en début d'après-midi, et je m'installe dans le canapé.
Vers 16:00 j'émerge d'une bonne sieste, je parcours le chemin de ronde du château, et je vois:

Je descends me documenter. Cet homme, un ami bricoleur de l'épicier, équipé d'une vielle lampe reliée à deux bouts de fil (outil de test simple mais efficace), s'occupait de rebrancher l'épicerie, sans courant depuis le matin. Il a remarqué qu'après la coupure de ce matin, qui a duré 3 heures pour les privilégiés, seules deux phases avaient été rétablies. Il suffisait donc de brancher les malheureux abonnés de le troisième phase, sur l'une de celle qui fonctionne. Aux employés de la compagnie de trouver ensuite pourquoi une phase est moins chargée que les autres. Il est aussi possible qu'une autre coupure permette de rééquilibrer les phases de manière "naturelle".

16:50 Jean-Gustave, notre gardien, arrive.
J'en profite pour entreprendre un tour du quartier. Je pars en direction du collège "La Roche" (pantalon vert, chemise ou T-shirt blanc), et, après une rue ordinaire, avec ses flaques d'eau parfois profondes que les piétons contournent et où les conducteurs de véhicules surbaissés s'avancent avec précaution, je vois une rue pavée, large et plane, portant le nom de l'honorable J-Raymond Missi, son donateur, ancien député, non réélu. L'association du quartier Siemens l'a remercié pour cette rue, les élèves de l'ESG l'ont encouragé pour "son oeuvre de Modernisme". A l'angle du collège sont affichés sur un grand tableau les résultats nominatifs du BEPC, du BAC.
Après, une rue ordinaire, sans nom, rejoint la Nationale.
Peu de commerces ouverts en ce dimanche. Circulation aisée. Mais je ne traverse pas.
Je remarque, un peu en retrait, une tombe. Je m'avance un peu. Il y a une autre tombe à côté, les deux sont asssez récentes (1975,1988). De part et d'autre, des enfants jouent. Des chaises ont été sorties, et un petit groupe d'hommes et quelques femmes palabrent et tenant une bière à la main. L'un d'eux se lève et commence à me demander ce que je faisais là. Je lui dit que je regarde, mais cela ne lui suffit pas.
Il me demande qui je suis, puis veut voir mon passeport. Je remarque qu'il se calme après avoir vu une carte de visite que j'ai placée comme signet dans mon passeport:

Mon talisman avait déjà montré ses effets un soir, en allant à Douala, nous sommes tombés sur un contrôle de routine, mais Basile n'avait pas la pochette avec les papiers de la voiture. Le policier (un vrai, en service et en tenue) avait alors demandé le papiers du passager, et a pensé qu'il fallait consulter son chef. Il est parti vers la voiture de police, suivi de Basile. Et les choses se sont arrangées, après un coup de téléphone.
Ah, j'y pense, j'ai fait une erreur dans mon premier journal. il fallait lire:
"A ma descente d'avion, un officier des RG me demande de le suivre".

Je continue ma promenade. La pharmacie PK8, point de repère fort utile pour repérer
l'entrée Laïque menant à l'ESIAC (et à l'ESG) était fermée.
Je passe devant le New Cam, calme le dimanche après-midi. Je continue cette rue assez animée, avec de petites boutiques, des buvettes et une superbe villa de style Sud-Africain (Durban, Capetown) mais sans caméra.
Je rentre. La nuit tombe. Je continue d'attendre Basile qui repousse encore une fois l'heure du RV, étant retenu dans une réunion de famille.
20:30 toujours rien.
21:00 Je sors un bout de saucisson à l'ail du frigo, et quelques fruits.
Douche. Dodo.

Journal 10/11

Histoires d'O
Ce matin, je croyais que le niveau d'eau était suffisant.
Je commence donc ma douche dans ma salle de bain Est, comme d'habitude, je me savonne, puis, au moment de me rincer, plus d'eau.
Je mets ma serviette autour de la taille, en la tenant, car elle est un peu courte, et vais chercher le seau qui était resté dans la salle de bain Sud.
Bien entendu, la femme de ménage avait besoin d'un chiffon qui séchait sur la corde, sur le balcon, et nous nous sommes croisé. Au retour, avec le seau, nous nous sommes encore croisé.

D'ailleurs, c'est bizarre, l'eau monte plus haut dans la salle de bain Sud. Il est vrai que dans la salle d'eau Est, le joint de la chasse d'eau laisse passer un léger filet, qui empêche le réservoir de se remplir.


A part ça, pas grand chose.
Voici mon repas de ce midi, sur une table un peu encombrée:












Et pour ceux qui n'ont pas tout compris du bilan, nous avons des ordinateurs, et nous les utilisons:

Pierre Charlemagne à gauche, et Basile à droite dans notre secrétariat-atelier

Journal 9/11

Pas d'infos technique ce soir.
C'est la routine.
Beni est en congé de paternité.
Le peintre a commencé à poncer les murs, avec une technique que je ne connaissais pas: frotter le mur avec une meule.
Coupure habituelle d'électricité de 18:42 à 18:52. Comme c'était prévu, j'ai éteint le PC avant.
Plus de détails demain, avec le bilan des tests.

===============================

Hier soir, gros orage.
Les 4 chambres côté Est ont été inondées. L'eau passe sous la porte, puis en suivant la pente, s'arrête vers le milieu de la pièce.

Pierre, qui n'est pas pressé de partir le soir, s'est retrouvé coincé.
Il est venu de mon côté et nous avons regardé la télé.
C'était un débat sur les prisons au Cameroun. (Villepinte ou Fresnes sont plus confortables)
L'animatrice et trois invités parlaient en Français, une invitée parlait anglais, sans aucune traduction ni sous-titre; et ils se répondaient du tac au tac, chacun conservant sa langue. C'est le bilinguisme Camerounais.

Il y avait à côté une petite fête (un deuil peut-être). Avant l'orage, j'ai entendu des chants de ce coté, et j'ai vu passer des hommes portant une pile de chaises emboîtées sur la tête. En fin de soirée quand la pluie s'est un peu calmée, On a vu les gens en sortir.
Pierre a aussi essayé de rentrer. Ce matin, j'ai vu passer les chaises dans l'autre sens, elles sont retournées les unes dans des propriétés voisines, et d'autres à l'école primaire.

Ce matin, je me suis réveillé 5 minutes avant le coq, qui a été très discret. C'est le robinet du lavabo qui était resté ouvert, et coulait irrégulièrement. Martine va être furieuse, car j'ai gaspillé de l'eau, et j'espère que la Fondation ne nous coupera pas les crédits.

En prenant mon petit-déjeuner, il m'est venu deux idées loufoques pour la promotion de l'école:
1) Remplacer la voiture du directeur par un "school bus", ou mieux, par un "school coach", peint comme il se doit. Et faire quelques navettes dont pourrait bénéficier le personnel, mais surtout pour se montrer.
Note: quelle est la différence ? C'est la même chose, un Toyota Hiace, ou équivalent, mais:
Le "school bus" s'applique pour une Nursery and Primary school, comme Shalom, dont nous avons déjà parlé.
Le "school coach" est réservé à l'enseignement supérieur, comme l'ESG

2) Organiser un séminaire sur "l'utilisation des techniques de l'ingénieur en ornithologie".
Le château est en effet un excellent poste d'observation de la faune avicole semi-urbaine.
(j'ai mis G.C-L en copie, car je pense à elle pour participer à cet évènement hypothétique)


12:00 Les ouvriers sont arrivés pour réparer la conduite d'eau, à peine 36 heures après sa rupture. Espoir.
En effet, dans l'après-midi, nous avons de l'eau au robinet.

13:25 Téléphone. Mauvaises nouvelles de Paris. Il sera peut-être nécessaire de procéder à un retour anticipé.



Je mange selon: "La cuisine au pays du soleil", 750 recettes recueillies en Afrique noire, à Madagascar et aux Antilles,
éditions Saint-Paul, 184 avenue de Verdun, Issy-les-Moulineaux, dépôt légal 1. trim 1967

ce soir, omelette aux poivrons

Journal 8/11

08/11 jeudi

06:39 "Shalom complexe bilingue" est passé vers le Sud.
L'eau coule abondamment dans la rue, depuis le carrefour de l'EPCO (Eglise Presbytérienne Camerounaise Othodoxe), continuant vers le cafétariat dont j'aime la musique en soirée.
Je n'aime pas cela. C'est une bonne raison pour aller prendre la douche au rez-de-chaussée, en espérant y avoir un peu d'eau...
07:03 retour de la navette Shalom, après avoir fait le tour du bloc (ou 2.eme passage ?)
En allant au bout du couloir, à l'angle NW, j´ai découvert une école (pantalon bordeaux, chemise jaune) que je ne vois pas de mon balcon Est, car elle est caché par l'un des manguiers de l'EPCO, mais dont j'entends souvent les enfants scander leur leçons.
09:20 et comme prévu, j'ai pris ma douche en bas. Et ils ont vu le touriste en slip de bain, serviette sur l'épaule descendre les 3 étages.

11:29 Ce matin est passé le camion de ramassage des ordures.
Il annonce sa présence à grands coups de klaxon, comme le faisait le boulanger en tournée à Saussay-la-Campagne. Les riverains viennent avec leur seau et le vident dans la benne du camion. Ce qui me fait penser que je ne sais pas où part mon petit sac.
Un matin, j'ai fait une remarque à ma femme de ménage, lui exposant que je souhaitais que le sac soit sorti le soir, spécialement lorsqu'il contient du poisson. Elle a fort bien compris, et le sac a attendu tranquillement à l'ombre du bananier devant le compteur à eau. Le lendemain, il n'était plus là.

18:00 L'eau coule toujours dans la rue. Encore deux douches prévues en bas.
J'ai entendu une partie du sermon du pasteur de l'EPCO, dimanche dernier: Dieu avait demandé à Moïse de parler au rocher d'Horeb pour obtenir de l'eau. Mais il l'avait touché avec sa verge. Après remontrances, Moïse a enfin parlé au rocher,
et l'eau a jailli du rocher.
Et l'eau a jailli du rocher. La parole de ce pasteur est puissante.

Si Jean (ou Martine) pouvait trouver des boites de 6 oeufs en carton (vides), très commodes pour caler les bagages, cela serait permettrait un meilleur rangement du frigo, car ici, on achète les oeufs par plateau.

Journal 7/11

chronologie d'un matin
05:30 chant du coq. Il fait encore sombre. Je me recouche
05:45 Le jour se lève
05:50 Le jardinier arrive, essaye de signaler sa présence au gardien. Je descends, trouve la clef du portail posée bien en évidence à l'angle du muret fermant la loggia du rez-de-chaussée. Je le salue et lui ouvre.
05:55 J'aperçois le gardien. Je trouve une libellulle morte, sur les carreaux de mon couloir.
06:00 Ce matin, pas d'eau. Mais tout est prévu: chasse d'eau avec le seau. Pour la douche, j'irai au rez-de-chaussée. C'est moins confortable, mais l'approvisionnement est assuré.
06:10 passage de la première navette allant à l'ESG
06:50 Le soleil fait son apparition, déjà haut, dans un trou des nuages. Comme je prends mon petit-déjeuner du côté Est, je surveille tout.
07:15 Fort trafic piéton à l'Ouest, des enfants du Collège la Roche (pantalon vert, T-shirt blanc du collège). coté Est, c'est encore calme
07:20 Trafic moyen à l'Est. Passage continu de motos à deux ou trois occupants allant vers le sud (ESG), de motos à conducteur sel allant vers le Nord (route Nationale), croisement de navettes ESG et Institut Saint-Louis.
07:30 Les collégiens sont rentrés.
07:35 Arrivée de Mme Mbom, ma femme de ménage, avec quelques munitions: avocats, bananes, chocolat, etc..
07:45 J'ai réussi à rapatrier mes mails (j'en avais un de 4800k, qui me gênait depuis quelques jours), le net 33k marche bien à cette heure matinale.
??:?? Ce matin, je n'ai pas vu passer la navette de l'institut bilingue Shalom
08:10 Arrivée de Beni.
....
Hermine me demande des nouvelles de ma libellulle.
Je vais chercher la boite où je l'avais mise, pensant pouvoir la garder en souvenir.
La boite est pleine de fourmis, des minuscules fourmis.
Avec InsectEcran et du phénol, je réussis à les mettre en fuite, et je prends une photo, le moyen le plus sûr de la conserver
...
Installation Serveur Proliant avec Debian Sarge, sur un disque de 6 Go
DHCP opérationnel

13:15 J'étais tranquillement installé à manger un morceau de poulet sauce tomate avec les doigts, lorsque ma boite magique se met à sonner. Panique à bord. Je m'essuie les doigts, je mets mes lunettes, et je cherche sur quel bouton appuyer pour répondre à un numéro commençant par 033.
C'était ma femme, qui m'a annoncé qu'elle a de graves problèmes à un oeil..

19:23 Je me prépare à dîner. Je vais me laver les mains. Pas d'eau au robinet.
Pas grave, c'est prévu. Je verse de l'eau dans le lavabo avec le seau, et la lumière s'éteint. Pas grave, nous sommes équipés. Je vais chercher ma lampe de poche, avec laquelle je peux allumer la bougie, et je mets le couvert.
Merveilleux ce dîner à la chandelle, surtout que j'adore manger du poisson (du vrai, pas du Findus, mais entier, avec une tête et une queue, avec de la peau et des arêtes), dans la pénombre.
J'aurais peut-être dû emporter une lampe frontale Petzl, plus précise pour manger du poisson.

Bilan de la journée:
Très mauvais.
Le serveur ne démarre pas en autonome,
La version de MySQL installée n'est pas compatible avec le paquet de gestion GLPI
Du matériel qui donne des signes de fatigue en fin de journée (lui aussi a chaud)
J'espère faire mieux demain

journal 6/11

5/11
J'avais oublié de noter une coupure de courant de 18:32 à 18:39, entrainant l'arrêt du PC que j'utilise pour le courrier
6/11
Maintenant que j'ai une pendule, comme signalé dans ma signature, en bas du message
je peux mieux noter les coupures de courant.
Aujourd'hui, après un ciel rouge assez exceptionnel, et qui a viré au bleu nuit en quelques minutes, nous avons eu un gros orage (mon voisin le coq a cru que le matin était arrivé), et deux coupures, de 18:36 à 18:42, et la seconde alors que les PC venaient de redémarrer, de 18:47 à 18:51
Conclusion: les onduleurs deviennent urgents.

J'ai une femme de ménage qui me soigne bien:
ce matin, elle m'a lavé mes draps pour la deuxième fois.
elle me prépare toujours de bons petits plats, elle m'a trouvé du miel pour mon petit déjeuner, et des yaourts pour mon dessert, en plus des ananas, bananes et papayes.

Ce matin, nous avons eu notre réunion de coordination.
Le faible nombre de contacts et d'inscriptions montre qu'il est urgent de pouvoir montrer le sérieux du projet, avec une cloture peinte, un immeuble propre,
au moins une salle de TP visible du couloir extérieur.
Donc, activer la peinture des salles, le branchement électrique, la soudure pour réparer, les portes palières et les grilles du portail.
A la limite, l'ADSL qui faciliterait les installations par la possibilité de documentation et de téléchargement que permet Internet serait moins urgent.

Nous avons continué notre exploration du matériel JE2000.
Nous avons en particulier trouvé
-des switchs HP-procurve (actuellement en service au secrétariat avec 9 cables) et Cisco
-des unités de CD/disques SCSI Axis Storpoint à connecter sur le réseau, type de matériel que je rencontre pour la première fois, et pour lequel je n'ai évidemment aucune doc

Basile a de nouveau appelé son garagiste, qui est venu ce matin tester et emmener la voiture.
Mais le garagiste a oublié de le prévenir qu'elle n'est pas prête ce soir.

journal 3-4-5/11

3/11 après-midi du Samedi
P.Charlemagne et moi sommes là à attendre le retour de Basile qui est allé s'occuper de faire réparer la voiture.
petite sieste.
peu d'activité.
J'ai quand même envoyé mon rapport du jour.

En fin d'après-midi, un coup de téléphone de Basile qui explique ses problèmes.
Puis, enfin, il arrive, la nuit tombée.
Basile m'emmène donc à Douala pour la soirée.
D'abord, nous faisons un arrêt à un coin de rue de New Bell, où, après avoir palabré avec un marchand de viande grillée, qui nous a goûté, avons acheté deux petits sacs de boeuf et de mouton, avec des oignons crus, et un sac de plantain, le tout pour l'apéritif.
Puis nous rejoignons le Commandant, qui nous attendait avec deux Alcatel (et leur chauffeur), dans un petit restaurant de grillades vers Bonapriso. Nous attaquons nos amuse-gueules et le commandant va à la cuisine où il commande trois beaux poissons (une dorade, une sole, et ..), un peu de poulet, des batons de manioc, des frites de plantain et de pommes...
Bref, une bonne soirée, où nous avons discuté, entre autres, des dures conditions
des installateurs du réseau Camtel, de Tchuruk et des restructurations Alcatel,
de ceux qui sont partis au bon moment...

4/11. Ce matin, je suis seul.
La bonne m'a préparé un plat de poisson pour le déjeuner,
et j'ai rendez-vous avec Basile en début d'après-midi, pour voir enfin Doula de jour.

J'avais amené hier soir dans l'appartement le PC ISTY, sorti de la valise verte, pour le tester.
C'est un bon PC, installé en double boot Debian/W2000, mais je ne suis pas sûr de pouvoir conserver cette installation. En effet, sous Windows, le login ISTY est utilisable, mais je ne connais ni le mot de passe de l'administrateur Windows,
ni ceux de root et de l'utilisateur Linux.

J'ai ensuite reconfiguré le PC Compaq 06110348 P2-266/66 128M 4G
-carte ATI N424 10248303025-00120 CT:P16720ADFGCWOU
--P/N 332836-002
-Eth0: Netgear MA311
en reinstallant W2000 et en changeant la carte réseau par une DLink DFE-530TX qui n'a pas besoin d'internet pour chercher le pilote.

Cela en fait un PC bureautique affectable au secrétariat, avec modem 56k, en remplacement ou en complément du PC de Beni qui s'essouffle.

L'après-midi, Basile m'a emmené d'abord faire le tour de l'ESG, grosse école de Gestion, entourée de "résidences universitaires" et de commerces attirés par le nombre des étudiants.

Puis faire le tour des différents quartiers de Douala.
Près de la promenade longeant le Wouri, nous avons la fin du rassemblement organisé pour le 50° anniversaire de l'église presbytérienne Camerounaise (A ne pas confondre avec l'église presbytérienne orthodoxe qui est sous nos fenêtres).
Nous sommes passés dans un marché d'artisanat où je n'ai pas pu simplement regarder.
Je m'en suis tiré pour 20 000 F (photos bientôt).
Puis après avoir encore tourné un peu, nous avons diné dans un tournedos à Akwa.
Ndolé au poisson fumé.
Nous sommes ensuite rentré en passant par la place de la Jeunesse avec sa statue monumentale, et Deido, ce qui permet d'éviter les embarras du carrefour Ndokoti.

En arrivant, nous sommes surpris de ne pas voir le gardien.
Nous attendons un quart d'heure pour le cas où il aurait fait une ronde.
Mais rien.
Je prends une lampe de poche pour aller visiter l'appartement du rez-de-chaussée
dont nous avions remarqué la porte ouverte, et je le trouve allongé sur le sol, et ne réagissant guère à ma lampe de poche.
J'alerte Basile, qui constate aussi le manque de réaction.
Alors, Basile, estimant inutile d'avoir une discussion avec le gardien léthargique,
quitte les lieux.
Je prends la clé du portail sur son trousseau, le ferme, et monte dans mes appartements avec la clé.
C'est alors que le gardien se réveille, va au portail, essaye de parler avec Basile qui fait demi-tour et s'en va.
Il essaye toutes les clés lui restant sur son trousseau, téléphone à Basile, tente une sortie en ouvrant le double-portail qui est cassé, puis bricole pendant 20 minutes sans réussir à le refermer correctement.

A la télé, ce soir, retro des évènements de la semaine.
Le recteur de Doula expose le nouveau système LMD, mis en service à partir de cette rentrée universitaire, visant à remplacer un enseignement passif par un enseignement actif, grâce aux travaux personnels de l'étudiant.
Il n'a pas dit si ce système a été utilisé dans d'autres pays...

Puis Basile revient, accompagné du commandant.
discussion avec le gardien. Je n'ai pas tout compris. Ce n'était pas en français
Je descends pour saluer le commandant, et aussi refermer le portail double.

Autre détail:
Hier après-midi, le releveur du compteur d'eau est passé, et a livré la facture de la période précédente.
En la voyant, Basile me signale que cela fait une augmentation colossale.
Je lui signale que cela pourrait s'expliquer, et lui montre une fuite à côté du compteur.
Beni semblait au courant, mais en minimise l'importance.
De toutes façons, cette fuite devrait être bientôt réparée, car c'est dans la partie qui doit être remaniée pour installer le surpresseur.

5/11
Le matin, monté 4 autres PC JE2000, avec cables, pièces de rechange.
Pendant que nous (Basile, Beni et moi) rencontrer Khafriq pour négocier 'installation ADSL,
P.Charlemagne commence à tester ces 4 PC,
Tina fait un peu de terrassement pour permettre l'ouverture du portail à voiture, puis s'occupe de nettoyer les carrelages, pour obtenir des carreaux blancs, sans peinture dans les salles d'eau
En fin d'après-midi il m'installe une moustiquaire au dessus de mon lit.

Khafriq nous a paru intéressant, car le patron-gérant-technicien_principal est compétent sur le sujet,
il est partenaire Camtel, et ainsi, quand une demande de maintenance passe par lui, il fait un diagnostic et Camtel intervient plus rapidement.


Test des machines
("carte reseau opérationnelle" signifie: "a obtenu une adresse du serveur DHCP (debian)" et accède au voisinage réseau)

1-032001164 ISEI
PIII/950MHZ/512Mo/14Go
carte reseau manquante et remplacée par:
-carte EthO fast etherlink/XL PCI/3C905B/Tx NM/E110 (du stock JE2000) opérationnelle
- carte MX440 TBXB03080/9561
SE win98 qui ne reconnait pas automatiquement les cartes sans pilotes installés
demarage difficille elle se plante parfois
en attente - candidat pour serveur proxy, mais il faut régler ce pb de plantages
2-0607239 HP/ PIII 1000MhZ/ 256Mo/ 20Go -WIN98
-Demarrage correct avec indication particulière: Ne pas installer WIN2000
ni WINXP
-carte reseau opérationnelle
-carte video opérationnelle
dommage de garder W98 avec ces performances.
Effectivement W2000 plante pendant l'installation
Debian semble installable; il faut trouver un disque de taille correcte.
En attente
3 - 07030040 Compaq plat/PII 350MHZ/128 Mo/ 6Go
poste mal configuré: carte graphique, carte réeau, traces d'installations variées
réinstallation en W2000 - OK
4 - -06120256 compaq vertical/ PII 266MHZ / 128Mo / 4Go poste mal configuré: carte graphique, carte réeau, traces d'installations variées
réinstallation en W2000


Il ne me paraît pas opportun de réclamer auprès de JE2000.
Ils ont fait un bon travail, mais Windows 98 a des faiblesses connues.
Un poste était équipé d'une souris série: le connecteur PS/2 était HS
Un poste portait une étiquette "Ne pas installer WIN2000"
Effectivement W2000 plante pendant l'installation. JE2000 nous a prévenu.

Pour les postes n'ayant pas actuellement les bons pilotes, nous les téléchargerons
dès que l'ADSL sera installé.
Et nous faisons évoluer 50% des postes en W2000, ce qui simplifie l'installation,
et par la suite, l'utilisation de clés USB