17/11 suite
Basile passe me prendre un peu en retard. Pour gagner du temps, je le rejoins sur la nationale. Circulation chargée au carrefour Ndokoti.
Nous suivons une Mercedes à l'immatriculation inhabituelle: "Archeveche de Douala". Mgr est dedans, avec une dame.
Nous arrivons à l'aéroport, l'avion est déjà au sol. Basile me fait traverser des couloirs, pour aller dans le bureau du commissaire, et obtenir un laisser-passer pour nous rendre en salle des bagages. Jean Ngwem est déjà là, en train de surveiller le tapis et les valises qui tournent. Le commandant aussi.
Je pars avec Jean, son frère Georges, et Prosper, le responsable Alcatel du chantier du backbone Nord, dans son 4x4 (loué par Alcatel, avec chauffeur).
Pendant le parcours, Jean ne perd pas de temps, et fait une réunion de travail avec Prosper.
Le chauffeur choisit un itinéraire plus direct que celui emprunté habituellement par Basile, mais en plus mauvais état, qui mène à Ndokoti par le côté Sud, sous le pont de chemin de fer.
Arrivé à l'Esiac, Prosper repart, avec sa voiture et son chauffeur, Jean visite l'appartement du directeur, constate quelques lacunes d'équipement, écoute mes explications et suggestions sur les problèmes d'eau.
Puis nous passons au bureau, et mesure les progrès accomplis, avec notre réseau interne et la salle de TP témoin.
En attendant sa voiture, que l'équipe locale d'Alcatel avait oublié de réserver, il ouvre sa valise et en sort plusieurs paquets, pour l'Esiac, et pour son vice-directeur par interim.
Quand enfin arrive son chauffeur, qui a passé quelques temps dans les embouteillages de Ndokoti, et qui s'est un peu égaré malgré un radioguidage par téléphone, Jean l'accueille un peu sèchement.
Il rentre passer la nuit dans sa maison proche du DIT (Douala Institute of Technology)
Ce matin, étant réveillé un peu avant le chant du coq, j'en profite pour ausculter le PC sur lequel est connecté le cable téléphonique permettant l'accès internet. Il manifeste depuis plusieurs jours quelques anomalies au démarrage:
surcharge à 99% CPU dans iexplore, qu'on élimine en terminant le processus, puis à 66% dans winlogon.exe.
J'ai peut-être mal lu, car
1) après avoir terminé ce processus, il reste un winlogon.exe consommant 0% CPU,
qui est un processus système et qu'on ne peut terminer.
2) je découvre un programme caché:
winIogon.exe en plus de winlogon.exe dans Winnt/system32
et un certain nombre de fichiers .exe avec des noms variés, mais postérieurs au 12/11
il va falloir que j'installe un anti-virus. L'accès internet sans Firewall est très risqué.
Problèmes corrigés. Mais pour combien de temps?
Satisfait de cela, je fais un aménagement de la cafetière et prépare ensuite mon petit-déjeuner. Le thé est mieux réussi qu'hier.
Puis je commence l'install de Debian-Sarge avec le disque reçu hier soir, sur le PC HP qui, (pour raison inconnue) refuse obstinément W2000
Jean arrive, et nous reprenons nos discussions. Il me promet un buffet pour ranger ma vaisselle, et peut-être un complément de vaisselle.
Basile et Oscar arrivent. Nous faisons le point sur la campagne d'information et les inscriptions.
Tout cela nous donne soif.
Je vais donc chercher 4 verres, un morceau de saucisson, et un peu de pain.
Au moment d'apporter le complément, je constate avec horreur qu'il manque un équipement indispensable: un tire bouchon. On envoie le chauffeur de Jean en chercher un dans le voisinage, mais il revient bredouille. Puis il repart en voiture, pour aller en chercher un peu plus loin.
A ce moment, arrivent Francis et Lionel de Radio-Nostalgie-Cameroun, la radio des jeunes.
Catastrophe. J'ai sorti tous mes verres propres. Il va donc falloir laver les deux verres restants.
Le chauffeur revient, avec l'objet si utile. C'est un modèle courant, avec le même défaut, (le cône qui s'appuie sur la bouteille se coince et se sépare en deux parties) que certains utilisés en Europe.
Le Beaujolais nouveau (arrivé le 17/11 à Douala) renforce la convivialité de la réunion.
En soirée nous allons vers "La Mangrove" dans le quartier de la base navale. Mer à marée basse. Oiseaux marins. coucher de soleil à côté de la silhouette du Mont Cameroun.
Pour les boissons, je demande d'abord,en connaisseur, du jus de casse-mangue, mais bien sûr, il n'y en a pas. Je me replie sur le pamplemousse.
Sole et dorade grillées. Frites de plantain et batons de manioc. Du classique, somme toute.
Et longue discussion au sujet de la réunion de famille qui s'est tenue hier soir, et à laquelle Jean, fatigué du voyage, n'a pas assisté.
Il faut dire qu'ici, une réunion de famille est une affaire sérieuse. Elle est convoquée avec un ordre du jour, diverses commissions travaillant un sujet précis, la coordination nationale arbitre les discussions entre les députés de Douala, de Yaoundé, de quelques autres villes et du Village.
Pas facile. Et quelquefois, on reste dans une impasse.
Je pense que nous aurons l'occasion de revenir sur cette notion de "famille".
Un chanteur (un "artiste") assez étrange vient nous distraire avec ses mélodies accompagnées du rythme d'un petit tambour. Mais les paroles sont fortement improvisées.
Il y parle sans transition de Jésus, du Blanc qui est devant lui, de la tête de dorade restée au milieu du plat et qui excite son appétit...
vendredi 23 novembre 2007
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