Vu ce qu'il reste dans le frigo, je n'ai pas intérêt à rater mon avion.
Au revoir ESIAC,
Au revoir PK8
Départ avec une bonne demi-heure de retard. Dans l'avion, des voyageurs venant de Paris, et d'autres allant à Paris. Les uns ayant attendu deux heures que l'avion soit nettoyé pour continuer sur Yaoundé, les autres qui attendront une demi-heure à Yaoundé pour une petite escale.
A l'arrivée à Roissy-CDG, un parfum de bâtons de manioc auprès du tapis de récupération des valises... Encore un peu de Cameroun.
mercredi 19 décembre 2007
mardi 18 décembre 2007
Le sable du Wouri
Partant de Deïdo, la route passe à Bonamouti; un petit chemin avec des ornières profondes descend vers le fleuve Wouri, et là règne un intense activité:
On décharge à la pelle des pirogues remplies de sable
Ces pirogues ont été remplies en puisant avec ces seaux dont le fond est percé de trous pour laisser l'eau se vider, et qui ont été renforcés d'un bord tranchant pour s'enfoncer facilement dans le banc de sable. Pour cela, les ramasseurs plongent en apnée pendant deux à trois minutes pour remplir le seau en raclant le fond sableux et le remonter. Et cela pendant deux heures. J'ignore pour quel salaire; mais comme ce n'est qu'une partie d'un processus pour produire et vendre un matériau de base, donc de faible prix, j'imagine que cela n'est pas très attractif.
Selon l'endroit du dragage, on obtient différentes qualités de sable, distinguables par leur couleur et leur grain.
Cela représente un nombre important d'opérations de transvasement:
du banc de sable vers la pirogue, puis sur la berge, puis dans la benne du camion;
et il arrive que ce sable soit benné sur le bord de la route, à Ndokoti par exemple, pour y être revendu et rechargé dans un autre camion; toutes ces opérations faites à la pelle, naturellement.
De la berge au camion.
Et il est remarquable que le pendant le chargement, le camion est toujours incliné d'environ 15 à 20 degrés, est-ce que cela facilite le coup de pelle ?
On décharge à la pelle des pirogues remplies de sable
Ces pirogues ont été remplies en puisant avec ces seaux dont le fond est percé de trous pour laisser l'eau se vider, et qui ont été renforcés d'un bord tranchant pour s'enfoncer facilement dans le banc de sable. Pour cela, les ramasseurs plongent en apnée pendant deux à trois minutes pour remplir le seau en raclant le fond sableux et le remonter. Et cela pendant deux heures. J'ignore pour quel salaire; mais comme ce n'est qu'une partie d'un processus pour produire et vendre un matériau de base, donc de faible prix, j'imagine que cela n'est pas très attractif.
Selon l'endroit du dragage, on obtient différentes qualités de sable, distinguables par leur couleur et leur grain.
Cela représente un nombre important d'opérations de transvasement:
du banc de sable vers la pirogue, puis sur la berge, puis dans la benne du camion;
et il arrive que ce sable soit benné sur le bord de la route, à Ndokoti par exemple, pour y être revendu et rechargé dans un autre camion; toutes ces opérations faites à la pelle, naturellement.
De la berge au camion.
Et il est remarquable que le pendant le chargement, le camion est toujours incliné d'environ 15 à 20 degrés, est-ce que cela facilite le coup de pelle ?
Mardi 18/12
Petit matin sur PK8 Est
Ce cliché n'est pas du jour, car mon 3ème oeil était resté au bureau, mais c'était ainsi aussi ce matin. Je regrette, car beaucoup d'enfants allaient à l'école avec des palmes. J'ai même vu un garçon de 8-10 ans sauter contre un cocotier avec une machette, il a réussi à mettre à terre une belle palme de 6 m de long, et s'est fait sermonné par une dame, de l'intérieur de la propriété à l'extérieur de laquelle se trouvait le palmier. Il a ensuite emmené la palme, aidé par un autre garçon, et est entré à l'école avec son trophée et sa machette. Où est le problème ? ce n'est pas une arme.
Les filles sont plutôt venues avec un petit pot de fleurs, et ensuite, elles ont sillonné le quartier, sans doute pour les vendre.
J-1: faire le point, commencer à faire la valise, un peu de tourisme vers Deïdo et le Wouri, pour finir en arrivant à Ndokoti par le Nord.
Ce cliché n'est pas du jour, car mon 3ème oeil était resté au bureau, mais c'était ainsi aussi ce matin. Je regrette, car beaucoup d'enfants allaient à l'école avec des palmes. J'ai même vu un garçon de 8-10 ans sauter contre un cocotier avec une machette, il a réussi à mettre à terre une belle palme de 6 m de long, et s'est fait sermonné par une dame, de l'intérieur de la propriété à l'extérieur de laquelle se trouvait le palmier. Il a ensuite emmené la palme, aidé par un autre garçon, et est entré à l'école avec son trophée et sa machette. Où est le problème ? ce n'est pas une arme.
Les filles sont plutôt venues avec un petit pot de fleurs, et ensuite, elles ont sillonné le quartier, sans doute pour les vendre.
J-1: faire le point, commencer à faire la valise, un peu de tourisme vers Deïdo et le Wouri, pour finir en arrivant à Ndokoti par le Nord.
lundi 17 décembre 2007
Lundi 17/12
Les problèmes d'eau ont occupé une bonne partie de la matinée.
Cependant, les travaux ont avancé.
La lumière dans l'escalier facilitera dorénavant les déplacements nocturnes. Cela améliore le confort de l'immeuble. Mais, j'aurais préféré, pour mon confort personnel, que l'on en finisse avec les prises de terre.
Nous partons à Akwa, via Bonanjo, pour faire quelques achats.
Mais auparavant, une escale à Ndokoti pour un fond de gasoil avec un demi-litre d'huile.
Dans le ciel de Bonanjo. La tour de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS).
Cependant, les travaux ont avancé.
La lumière dans l'escalier facilitera dorénavant les déplacements nocturnes. Cela améliore le confort de l'immeuble. Mais, j'aurais préféré, pour mon confort personnel, que l'on en finisse avec les prises de terre.
Nous partons à Akwa, via Bonanjo, pour faire quelques achats.
Mais auparavant, une escale à Ndokoti pour un fond de gasoil avec un demi-litre d'huile.
Dans le ciel de Bonanjo. La tour de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS).
Sabotages
Ce matin, un employé de la SNEC est venu accompagné de son "plombier" qui a commencé à démonter le compteur d'eau. La raison est que nous n'avons pas réglé la facture de novembre. Cette facture aurait été déposée le 4/12. Mais nous ne l'avons pas eu.
Ces méthodes terrorristes ont entraîné une discussion vive.
Est-il possible que l'on coupe l'eau sans préavis, sans lettre de relance ?
Voici les chiffres.
Très en deçà de l'estimation forfaitaire marquée sur l'avis de coupure.
Et maintenant, il faut réparer, faire venir un vrai plombier, car l'opération a complètement cassé un joint déjà fragile.
Et qui payera les frais ?
Sûrement pas la SNEC, qui exige un payement rubis sur l'ongle, mais ne cherche pas à fournir un service de qualité. Le client n'a rien à dire si l'eau est coupée plus de quatre heures dans la journée, si l'eau a une couleur rouille très prononcée, si l'eau laisse un dépôt important au fond des filtres à cartouches de porcelaine que le client est obligé d'acheter et d'utiliser, et qui encombrent sa cuisine.
Epilogue:
Au moment de remonter dans mes appartements pour me coucher, j'entends un bruit de chute d'eau. De l'eau coule du balcon du second étage. Le locataire de l'appartement a dû sortir, en oubliant un robinet resté ouvert. Et quand l'eau est revenue, vers 22:30, ça a débordé. Je comprends très bien, car j'ai eu deux fois ce type d'incident. Vers minuit, un couple s'est fait déposer par un taxi; ils ont regardé pendant un moment, puis l'homme a traficoté du côté des compteurs à eau. A-t-il réussi à couper l'eau de cet appartement ?
Au matin, on voit un tapis étendu sur la balustrade, et une trace d'humidité dans la rue, montrant le parcours du ruisseau. Merci la SNEC.
dimanche 16 décembre 2007
Dimanche après-midi
Puis je commence une tournée d'adieu de PK8, par ce bel après-midi du dimanche,
d'abord en prenant un verre à la terrasse de Joanès,
accompagné d'une petite assiette de soya et d'un gateau de la boulangerie Joanès.
Je continue vers l'église Saint-Simon, puis le tronçon de route qu'on voit de l'ESIAC, mais la photo est mauvaise car c'est à contrejour; j'y retournerai un matin.
Je prends le sentier de Joanès au New Cam. On me regarde. Ce doit être rare qu'un blanc passe par là. Et j'arrive au pied du château.
Je passe devant le squat, et je rejoins la rue J.Raymond Missi.
Et retour à l'ESIAC.
Notez qu'après une seconde couche pour rectifier la couleur, le second étage est encore d'un bleu plus soutenu. A droite, on peut faire l'économie de la peinture des balustres, car ils sont cachés par les palmiers.
Et pendant que je me promène, la peinture progresse...
Dimanche 16/12
En fait, le fils du gardien est arrivé à 20:40 (je sais l'heure précise, car il m'a bipé, et mon téléphone a enregistré cet appel). C'est un jeune garçon de 20 ans, étudiant en Génie-Civil, qui m'a paru un peu timide. Il s'est installé sur la chaise, et n'en a pas bougé jusqu'au matin à 6 heures et demie (pas comme son père, qui rentre dans le local vers le milieu de la nuit , pour s'y allonger). Certes, il n'est pas resté éveillé toute la nuit, et je l'ai remarqué quand je suis descendu prendre de ses nouvelles avant d'aller me coucher, mais il n'a pas quitté son poste.
Le matin, je l'ai accompagné jusqu'à la porte que j'ai soigneusement refermée. Il m'a avoué que c'était la première fois qu'il faisait cela. Pour son père. Et la chaise restera vide jusqu'au soir.
On voit beaucoup de ces chaises, en particulier devant les entrepôts situés face à la zone portuaire.
J'entreprends de cloner le disque du serveur sur un disque de 80 Go. Mais le Bios ne connait que les 8 premiers Go, ce qui impose quelques contraintes, notamment que la partition racine doit se trouver dans cette zone du début du disque.
Au second essai, après repartitionnement, le serveur démarre, avec tous les services prévus.
serveur1:~# uptime
12:38:20 up 23 min, 2 users, load average: 0.00, 0.00, 0.00
serveur1:~# uname -a
Linux serveur1 2.4.27-2-686 #1 Wed Aug 17 10:34:09 UTC 2005 i686 GNU/Linux
serveur1:~# df -m
Sys. de fich. 1M-blocs Occupé Disponible Capacité Monté sur
/dev/hda2 749 133 579 19% /
tmpfs 94 0 94 0% /dev/shm
/dev/hda1 2819 213 2463 8% /miniboot
/dev/hda5 2409 1292 996 57% /usr
/dev/hda6 11273 586 10115 6% /var
/dev/hda7 56187 577 52757 2% /home
samedi 15 décembre 2007
Samedi 15/12
Ce matin, Basile est parti de bonne heure pour Yaoundé, pour assister Serge qui a organisé une réunion d'information sur l'ESIAC. Le chantier continue, mais seulement dans le second appartement.
Dans l'après-midi, j'ai refixé le plateau du bureau du directeur.
C'est un beau meuble, bien qu'il ne soit pas de très bonne facture, car il est fait en bois dense et d'une belle teinte naturelle.
Le bloc tiroir est à mon avis mal conçu, car le poids du meuble repose sur les deux pointes de chaque côté (et un peu de colle) qui relient la traverse solidaire du pied à l'ensemble du meuble.
Le tiroir du haut n'est pas d'équerre, mais cela n'est pas trop gênant.
Le tiroir du bas a le même défaut, ce qui empêche la fermeture de l'autre tiroir. Il suffit de raboter la moitié de l'excédent pour que l'autre tiroir puisse fermer.
Le meuble a été fait avec du bois insuffisamment séché, ce qui fait que le plateau a rétréci d'environ 6 mm, et les fixations du plateau on dû être déplacées.
Coupure d'eau totale pendant une bonne partie de l'après-midi.
Toujours plus fort avec Google!
Le gardien est arrivé ce soir, bien habillé; en général, il arrive vêtu d'un T-shirt assez usé, et un jean, et se change, dans son local réservé, avec sa tenue de gardien, sans doute obtenue en travaillant pour une société de gardiennage.
Dans la semaine, il m'avait dit avoir reçu une invitation pour se rendre à une petite fête, ce qui est incompatible avec ses fonctions; mais comme il ne m'avait pas proposé de remplaçant, je lui avais refusé la permission. Aujourd'hui, il m'annonce qu'il a demandé à son fils de le remplacer, et que celui-ci doit venir vers 20:00.
Dans l'après-midi, j'ai refixé le plateau du bureau du directeur.
C'est un beau meuble, bien qu'il ne soit pas de très bonne facture, car il est fait en bois dense et d'une belle teinte naturelle.
Le bloc tiroir est à mon avis mal conçu, car le poids du meuble repose sur les deux pointes de chaque côté (et un peu de colle) qui relient la traverse solidaire du pied à l'ensemble du meuble.
Le tiroir du haut n'est pas d'équerre, mais cela n'est pas trop gênant.
Le tiroir du bas a le même défaut, ce qui empêche la fermeture de l'autre tiroir. Il suffit de raboter la moitié de l'excédent pour que l'autre tiroir puisse fermer.
Le meuble a été fait avec du bois insuffisamment séché, ce qui fait que le plateau a rétréci d'environ 6 mm, et les fixations du plateau on dû être déplacées.
Coupure d'eau totale pendant une bonne partie de l'après-midi.
Toujours plus fort avec Google!
Le gardien est arrivé ce soir, bien habillé; en général, il arrive vêtu d'un T-shirt assez usé, et un jean, et se change, dans son local réservé, avec sa tenue de gardien, sans doute obtenue en travaillant pour une société de gardiennage.
Dans la semaine, il m'avait dit avoir reçu une invitation pour se rendre à une petite fête, ce qui est incompatible avec ses fonctions; mais comme il ne m'avait pas proposé de remplaçant, je lui avais refusé la permission. Aujourd'hui, il m'annonce qu'il a demandé à son fils de le remplacer, et que celui-ci doit venir vers 20:00.
vendredi 14 décembre 2007
Vendredi 14/12
Les mécaniciens sont arrivés vers 7 heures. Voilà à quoi ressemble la voiture. On finit à s'habituer à cette vision, et à se dire encore un week-end pour découvrir tous les recoins de PK8. J'adore.
La fontaine de l'EPCO est toujours aussi prisée. Voici deux gamins venant y puiser pour la famille. Là, on voit le petit qui rince sa bouteille.
Les dames qui tiennent stand à l'angle les ont aidé à remplir les récipients et à monter le seau sur la tête; mais il n'en est pas toujours ainsi; le grand est revenu un quart d'heure plus tard et a hissé son seau tout seul.
La saga de la fontaine de l'EPCO continue. Une nouvelle intervention, mais on ne touche pas au petit tuyau en PVC de 32 (ou 40) qui alimente le ruisseau.
En fin d'après-midi, le peintre est venu passer les balustres du balcon en bleu. Il a été pris par la nuit et n'a pas terminé. Il reviendra un autre jour pour finir, et faire l'autre balcon, celui de la chambre sans lit.
jeudi 13 décembre 2007
Jeudi 13/12
L'activité fébrile continue.
Le mécanicien était là à l'aube. Il a démonté la banquette arrière, puis a disparu. Reviendra-t-il demain ? Pourrons nous nous ballader samedi et dimanche ?
Découpe et pose de goulotte (avec un niveau, pour la mettre horizontale !
Et même avec du matériel de pro, comme cette visseuse électrique dans les mains de Tina.
Et voici le résultat: un chemin de câbles, dans la salle de TP2.
Bilan encourageant: les essais faits après ce début d'installation ont montré des débits très corrects, qu'on avait quelquefois du mal à obtenir avec l'installation provisoire.
Le mécanicien était là à l'aube. Il a démonté la banquette arrière, puis a disparu. Reviendra-t-il demain ? Pourrons nous nous ballader samedi et dimanche ?
Découpe et pose de goulotte (avec un niveau, pour la mettre horizontale !
Et même avec du matériel de pro, comme cette visseuse électrique dans les mains de Tina.
Et voici le résultat: un chemin de câbles, dans la salle de TP2.
Bilan encourageant: les essais faits après ce début d'installation ont montré des débits très corrects, qu'on avait quelquefois du mal à obtenir avec l'installation provisoire.
Mercredi 12/12
Pour revenir à la question posée hier, une précision sur l'étiquette de ma confiture indique la loclisation "Sahab Industrial Estate", qui comme chacun sait est proche d'Amman (HKJ = Hashemite Kingdom of Jordan). Donc ce confiturier profite des avantages fiscaux obtenus en étant installé dans une FreeZone pour concurrencer les fabricants camérounais sur leur propre marché.
Hier soir, Jean, s'étant rendu compte que l'ultimatum du 19/12 approche, a téléphoné pour re-motiver les troupes. Ce matin, il y a plus de monde sur le chantier. Les trous dans les murs pour passer les câbles se font rapidement. Les goulottes se découpent et se fixent sur le mur.
Cela avance, mais il faut surveiller cela de près. Khafric est revenu alors que le modem était éteint pour raison de sécurité. Il était en effet conseillé de le mettre à l'abri pendant que les trous se perçaient à proximité. Il n'a donc pas fait d'essais, se contentant des statistiques des essais faits en soirée et en matinée. Il a installé les filtres dans le local technique, pour avoir une meilleure séparation des flux, et un meilleur rapport signal/bruit.
Du côté de l'EPCO, on travaille aussi, mais au jardin: terrain nettaoyé, apport de terre, bananiers en attente de plantation.
La voiture de Basile est encore en réparation. Cette fois, il a fait venir un mécanicien, qui s'est installé à l'ombre sous la voiture pour faire la sieste, ou pour s'affairer sur le démarreur. En fin de journée, on a entendu le moteur, mais ce n'est pas fini. Je sens que le programme du week-end sera encore allégé.
Hier soir, Jean, s'étant rendu compte que l'ultimatum du 19/12 approche, a téléphoné pour re-motiver les troupes. Ce matin, il y a plus de monde sur le chantier. Les trous dans les murs pour passer les câbles se font rapidement. Les goulottes se découpent et se fixent sur le mur.
Cela avance, mais il faut surveiller cela de près. Khafric est revenu alors que le modem était éteint pour raison de sécurité. Il était en effet conseillé de le mettre à l'abri pendant que les trous se perçaient à proximité. Il n'a donc pas fait d'essais, se contentant des statistiques des essais faits en soirée et en matinée. Il a installé les filtres dans le local technique, pour avoir une meilleure séparation des flux, et un meilleur rapport signal/bruit.
Du côté de l'EPCO, on travaille aussi, mais au jardin: terrain nettaoyé, apport de terre, bananiers en attente de plantation.
La voiture de Basile est encore en réparation. Cette fois, il a fait venir un mécanicien, qui s'est installé à l'ombre sous la voiture pour faire la sieste, ou pour s'affairer sur le démarreur. En fin de journée, on a entendu le moteur, mais ce n'est pas fini. Je sens que le programme du week-end sera encore allégé.
mardi 11 décembre 2007
Mardi 11/12
Réveil un peu avant 6 heures. Le ciel est très noir vers le Nord et l'Est. Les criquets sont toujours là, mais seulement du côté Ouest.
Et j'ai vu les petits oiseaux jaunes voler avec un batonnet dans le bec et se poser sur un fil ou dans un arbre pour déguster en toute tranquillité; ce batonnet? un criquet.
Ce matin , j'entame un nouveau pot de confiture. Maxi n'a pas réussi à me trouver une autre confiture camerounaise. Elle m'a acheté un pot fabriqué par "Golf foods, HKJ". où se trouve HKJ? est-ce un quartier de Hong-Kong? Je vous laisse chercher avec Google.
Piere Charlemagne m'a dit qu'il y a une usine Conficam à Ndokoti, qui fabrique de la confiture. Où trouve-t-on ses produits ?
Il y a aussi Camlait juste à côté de l'Esiac; on entend de plus en plus souvent son groupe électrogène, et leur éclairage est alors le seul du quartier. Mais je bois du lait Bridel, made in France. Que font-ils dans cette usine ?
J'ai terminé le montage du tableau pour le modem ADSL. Pas facile, quand il faut faire les avant-trous pour les vis, avec un tournevis; mais je n'ai pas trouvé de vrille, et la perceuse est HS, et en plus on n'a pas de mèches à bois. Quand on a fait le motage électrique, avec un câble très rigide de 2x1.5², il a fallu serrer très fort les vis de fixation qui sont passées à travers le boitier de la prise de courant. J'ai quand même réussi à remettre le couvercle de la prise, et à y installer le transformateur.
Khafric arrive enfin, vers 16:00 pour installer l'ADSL. Quelques commandes dans la page d'administration du modem-routeur, et nous sommes connectés. Mais on remarque des coupures, et le débit est faible. En fin de soirée, il monte à 9,69 ko/s, ce qui est insuffisant pour du 128 kbits/s. Peut-être un problème de filtre mal placé. Il faudra aussi mettre à jour le firmware.
Je voulais connecter le serveur, et un autre PC, par câble ethernet au modem-routeur, mais ce n'est pas possible, car aucune prise de courant n'est alimentée.
Encore des criquets ce soir, mais moins qu'hier. Il faut dire que les oiseaux se sont régalés ce matin, et le sol était jonché de pattes et d'ailes de criquets.
Et j'ai vu les petits oiseaux jaunes voler avec un batonnet dans le bec et se poser sur un fil ou dans un arbre pour déguster en toute tranquillité; ce batonnet? un criquet.
Ce matin , j'entame un nouveau pot de confiture. Maxi n'a pas réussi à me trouver une autre confiture camerounaise. Elle m'a acheté un pot fabriqué par "Golf foods, HKJ". où se trouve HKJ? est-ce un quartier de Hong-Kong? Je vous laisse chercher avec Google.
Piere Charlemagne m'a dit qu'il y a une usine Conficam à Ndokoti, qui fabrique de la confiture. Où trouve-t-on ses produits ?
Il y a aussi Camlait juste à côté de l'Esiac; on entend de plus en plus souvent son groupe électrogène, et leur éclairage est alors le seul du quartier. Mais je bois du lait Bridel, made in France. Que font-ils dans cette usine ?
J'ai terminé le montage du tableau pour le modem ADSL. Pas facile, quand il faut faire les avant-trous pour les vis, avec un tournevis; mais je n'ai pas trouvé de vrille, et la perceuse est HS, et en plus on n'a pas de mèches à bois. Quand on a fait le motage électrique, avec un câble très rigide de 2x1.5², il a fallu serrer très fort les vis de fixation qui sont passées à travers le boitier de la prise de courant. J'ai quand même réussi à remettre le couvercle de la prise, et à y installer le transformateur.
Khafric arrive enfin, vers 16:00 pour installer l'ADSL. Quelques commandes dans la page d'administration du modem-routeur, et nous sommes connectés. Mais on remarque des coupures, et le débit est faible. En fin de soirée, il monte à 9,69 ko/s, ce qui est insuffisant pour du 128 kbits/s. Peut-être un problème de filtre mal placé. Il faudra aussi mettre à jour le firmware.
Je voulais connecter le serveur, et un autre PC, par câble ethernet au modem-routeur, mais ce n'est pas possible, car aucune prise de courant n'est alimentée.
Encore des criquets ce soir, mais moins qu'hier. Il faut dire que les oiseaux se sont régalés ce matin, et le sol était jonché de pattes et d'ailes de criquets.
lundi 10 décembre 2007
Lundi 10/12
Pour installer notre modem-routeur à l'emplacement finalement prévu, nous avons besoin de faire un tableau pour fixer les prises téléphone et secteur, et le modem-routeur. Pierre Charlemagne et moi nous rendons dans un atelier de menuiserie proche de l'entrée laïque.
Le patron, assis, discute avec les visiteurs. Par moments, il jette un coup d'oeil à ce que font compagnons et apprentis. Voyant que le rabot ne coupe plus comme il faudrait, il se lève et affute la lame avec une pierre à huile. Et il se rassied.
Les compagnons travaillent comme ils peuvent avec un établi sans étau ni serre-joints. Ils coincent la pièce à travailler dans des cales bien disposées. Si nécessaire, un apprenti maintient la pièce contre les cales. Mais la surface de l'établi n'est plus plane, victime de l'usure.
Ils n'ont pas appris les astuces pour raboter sans faire d'éclats de bois. Il ne reste plus que la pâte de bois, juste avant le vernis pour réparer les accrocs.
J'ai demandé 4 trous de 4 mm aux angles de la planchette. Je les vois préparer une pointe en aplatissant le bout de la pointe avec un marteau (pour diminuer le risque d'éclatement) et leur demande s'ils peuvent plutôt faire le trou avec une perceuse et un foret. Mais 1) ils n'ont pas de perceuse; 2) il n'y a pas de prise de courant dans l'atelier (pour quoi faire ?). Ils emmènent la planchette dans un atelier voisin pour faire les trous.
Je compare la production de lits aux lits achetés pour l'ESIAC. C'est nettement moins bien fait. La corrélation entre la manière de travailler et la qualité du résultat est frappante. La qualité d'un produit n'est pas une petite touche qu'on ajoute à la fin. Elle ne s'obtient que par une démarche rigoureuse commençant par le choix et l'entretien des outils, l'application de méthodes de travail reconnues et une attention de tous les instants. J'ai payé mille francs la planchette, vernie. On pourrait trouver cela honnête si le travail était exempt de défauts, mais c'est très instructif.
Dans l'après-midi, Le téléphone sonne; Hermine réussit à identifier Jean, mais ne parvient pas à établir la conversation. Et plusieurs fois de suite. Finalement, nous faisons signe à Jean, qui appelle sur mon portable. Je descends peu après au 2ème, et trouve Nyemb en train de faire des essais pour repérer la paire à utiliser pour l'ADSL, et il a entendu plusieurs fois des "Allo?" dans son écouteur.
En fin d'après-midi, je sors avec Pierre Charlemagne, pour aller chez Quefferou, à Ndokoti chercher quelques vis et prises pour équiper ce tableau. Nous n'y trouvons qu'un seul article parmi les 5 de la liste. Nous allons ensuite dans une petite boutique de 2m sur 1,5m et là, nous en trouvons 3. Le 4ème article, la prise téléphonique, dans une autre petite boutique voisine. Un petit arrêt au kiosque pour lire les titres. La plupart des journaux mettent à la une "Le Cameroun, N°1 de la corruption". Encore un arrêt dans une alimentation où je trouve un litre de miel, et nous rentrons, dans la nuit sombre, car le courant est coupé (3ème coupure de la journée)
Encore 3 coupures, et je pourrai rédiger le blog, vers 21:30.
Les criquets sont de retour, j'en ai une vingtaine dans le bureau, devant moi, avec un petit lézard; et d'autres encore dehors, sur le chemin de ronde. Les coupures de courant ne les ont pas perturbés.
Le patron, assis, discute avec les visiteurs. Par moments, il jette un coup d'oeil à ce que font compagnons et apprentis. Voyant que le rabot ne coupe plus comme il faudrait, il se lève et affute la lame avec une pierre à huile. Et il se rassied.
Les compagnons travaillent comme ils peuvent avec un établi sans étau ni serre-joints. Ils coincent la pièce à travailler dans des cales bien disposées. Si nécessaire, un apprenti maintient la pièce contre les cales. Mais la surface de l'établi n'est plus plane, victime de l'usure.
Ils n'ont pas appris les astuces pour raboter sans faire d'éclats de bois. Il ne reste plus que la pâte de bois, juste avant le vernis pour réparer les accrocs.
J'ai demandé 4 trous de 4 mm aux angles de la planchette. Je les vois préparer une pointe en aplatissant le bout de la pointe avec un marteau (pour diminuer le risque d'éclatement) et leur demande s'ils peuvent plutôt faire le trou avec une perceuse et un foret. Mais 1) ils n'ont pas de perceuse; 2) il n'y a pas de prise de courant dans l'atelier (pour quoi faire ?). Ils emmènent la planchette dans un atelier voisin pour faire les trous.
Je compare la production de lits aux lits achetés pour l'ESIAC. C'est nettement moins bien fait. La corrélation entre la manière de travailler et la qualité du résultat est frappante. La qualité d'un produit n'est pas une petite touche qu'on ajoute à la fin. Elle ne s'obtient que par une démarche rigoureuse commençant par le choix et l'entretien des outils, l'application de méthodes de travail reconnues et une attention de tous les instants. J'ai payé mille francs la planchette, vernie. On pourrait trouver cela honnête si le travail était exempt de défauts, mais c'est très instructif.
Dans l'après-midi, Le téléphone sonne; Hermine réussit à identifier Jean, mais ne parvient pas à établir la conversation. Et plusieurs fois de suite. Finalement, nous faisons signe à Jean, qui appelle sur mon portable. Je descends peu après au 2ème, et trouve Nyemb en train de faire des essais pour repérer la paire à utiliser pour l'ADSL, et il a entendu plusieurs fois des "Allo?" dans son écouteur.
En fin d'après-midi, je sors avec Pierre Charlemagne, pour aller chez Quefferou, à Ndokoti chercher quelques vis et prises pour équiper ce tableau. Nous n'y trouvons qu'un seul article parmi les 5 de la liste. Nous allons ensuite dans une petite boutique de 2m sur 1,5m et là, nous en trouvons 3. Le 4ème article, la prise téléphonique, dans une autre petite boutique voisine. Un petit arrêt au kiosque pour lire les titres. La plupart des journaux mettent à la une "Le Cameroun, N°1 de la corruption". Encore un arrêt dans une alimentation où je trouve un litre de miel, et nous rentrons, dans la nuit sombre, car le courant est coupé (3ème coupure de la journée)
Encore 3 coupures, et je pourrai rédiger le blog, vers 21:30.
Les criquets sont de retour, j'en ai une vingtaine dans le bureau, devant moi, avec un petit lézard; et d'autres encore dehors, sur le chemin de ronde. Les coupures de courant ne les ont pas perturbés.
dimanche 9 décembre 2007
Dimanche 9/12
08:30 J'ai reçu la visite du commandant qui passait par là en allant faire du sport, et qui m'a annoncé l'arrivée d'Anne, la dernière des Niambay, hier soir; je lui ai sorti un BN que je conservais au frais, pour fêter cela. Je ne le verrais sans doute pas beaucoup cette semaine, car il part à Paris pour faire examiner sa sciatique.
09:30 Basile arrive (il m'avait dit 09:00 hier soir) un mail à lire, un autre à diffuser, et nous pouvons partir un peu après 10:00 pour Bonabéri, en passant par la route de Deido à Bassa qu'il est possible d'emprunter le dimanche, car elle est encore en chantier. Et ce chantier peut encore durer, car le projet est ambitieux. La rue a été bien élargie, bordée par des caniveaux en béton qui montrent que le niveau de la route sera relevé d'environ 70-80 cm, donc un gros volume de remblai à apporter.
Avant de passer le pont sur le Wouri, nous marquons une pause d'une part pour voir la zone où nous étions hier soir, d'autre part pour examiner un atelier de fabrication de chaume pour toiture, qui est le matériau traditionnel, et présente d'énormes avantages sur la tôle usuellement employée, en matière d'isolation tant thermique que phonique.
A Bonabéri, petite pause restauration. Ici, les prunes camérounaises et le maïs, le tout chauffé sur un braséro à charbon de bois.
Un peu plus loin, un soya (viande de boeuf grillée, accompagnée de plantain) dégustée sous la fraîcheur d'un toit de chaume. Et la serveuse qui nous apporte les boissons est équipée du décapsuleur dont je vous ai parlé.
Puis nous partons un peu à l'aventure. Basile, qui a fait ses étdes secondaires au Lycée Polyvalent de Bonabéri, franchissant donc deux fois par jour le pont du Wouri, se souvenait d'un marché au Zébus. Nous n'avons pas trouvé ce marché, mais nous sommes rentrés dans le Cameroun profond.
Notre première rencontre fut Sara, une jeune fille croisée sur la route alors qu'elle allait remplir son seau d'eau potable au robinet mis à disposition à la barrière d'une usine.
Elle nous a guidé jusqu'à Boadibo (Le village du bord), un village de pêcheurs dont le chef se fait appeler "mon général", non pas sur les bords du Wouri, mais du Mungo; selon l'atlas de Franqueville, ce secteur est habité par des Douala, Wouri, des Pongo et des "Divers". L'endroit est idyllique, avec un petit aperçu de mangrove, mais elle s'y ennuie un peu, et ne sort que très rarement de son village, même pour aller à Bonabéri.
Les pirogues sont construites avec un tronc creusé, et réhaussé par des planches assemblées par laçage. On voit que ce village est proche du chemin de fer, car on utilise comme ancre des sabots de frein de wagons.
Puis, nous rentrons en passant par le marché aux fleurs (et aux antiquités). J'y ai trouvé des statues Zengué, servant à enseigner la danse aux enfants, et un couple de Pygmées. La voiture faisant un bruit anormal, Basile cherche à remettre un peu d'huile, mais je suis ruiné. Nous faisons un petit détour par le salon privé de Mr Diop qui a accepté d'échanger quelques euros, et la voiture avale un litre et demi d'huile. Retour à Esiac.
09:30 Basile arrive (il m'avait dit 09:00 hier soir) un mail à lire, un autre à diffuser, et nous pouvons partir un peu après 10:00 pour Bonabéri, en passant par la route de Deido à Bassa qu'il est possible d'emprunter le dimanche, car elle est encore en chantier. Et ce chantier peut encore durer, car le projet est ambitieux. La rue a été bien élargie, bordée par des caniveaux en béton qui montrent que le niveau de la route sera relevé d'environ 70-80 cm, donc un gros volume de remblai à apporter.
Avant de passer le pont sur le Wouri, nous marquons une pause d'une part pour voir la zone où nous étions hier soir, d'autre part pour examiner un atelier de fabrication de chaume pour toiture, qui est le matériau traditionnel, et présente d'énormes avantages sur la tôle usuellement employée, en matière d'isolation tant thermique que phonique.
A Bonabéri, petite pause restauration. Ici, les prunes camérounaises et le maïs, le tout chauffé sur un braséro à charbon de bois.
Un peu plus loin, un soya (viande de boeuf grillée, accompagnée de plantain) dégustée sous la fraîcheur d'un toit de chaume. Et la serveuse qui nous apporte les boissons est équipée du décapsuleur dont je vous ai parlé.
Puis nous partons un peu à l'aventure. Basile, qui a fait ses étdes secondaires au Lycée Polyvalent de Bonabéri, franchissant donc deux fois par jour le pont du Wouri, se souvenait d'un marché au Zébus. Nous n'avons pas trouvé ce marché, mais nous sommes rentrés dans le Cameroun profond.
Notre première rencontre fut Sara, une jeune fille croisée sur la route alors qu'elle allait remplir son seau d'eau potable au robinet mis à disposition à la barrière d'une usine.
Elle nous a guidé jusqu'à Boadibo (Le village du bord), un village de pêcheurs dont le chef se fait appeler "mon général", non pas sur les bords du Wouri, mais du Mungo; selon l'atlas de Franqueville, ce secteur est habité par des Douala, Wouri, des Pongo et des "Divers". L'endroit est idyllique, avec un petit aperçu de mangrove, mais elle s'y ennuie un peu, et ne sort que très rarement de son village, même pour aller à Bonabéri.
Les pirogues sont construites avec un tronc creusé, et réhaussé par des planches assemblées par laçage. On voit que ce village est proche du chemin de fer, car on utilise comme ancre des sabots de frein de wagons.
Puis, nous rentrons en passant par le marché aux fleurs (et aux antiquités). J'y ai trouvé des statues Zengué, servant à enseigner la danse aux enfants, et un couple de Pygmées. La voiture faisant un bruit anormal, Basile cherche à remettre un peu d'huile, mais je suis ruiné. Nous faisons un petit détour par le salon privé de Mr Diop qui a accepté d'échanger quelques euros, et la voiture avale un litre et demi d'huile. Retour à Esiac.
Les Jumeaux
On m'a raconté
qu'une femme dans la chefferie avait accouché
de deux jumeaux.
Ces jumeaux ont été appellés Osséni et Alassa.
Ils furent un signe de bonheur pour leur mère qu'on a alors surnommé "Momanjé".
Ainsi ces statuettes des jumeaux ont un pouvoir de bénédiction, et un pouvoir de guérison, par exemple pour les yeux d'une personne aimée.
qu'une femme dans la chefferie avait accouché
de deux jumeaux.
Ces jumeaux ont été appellés Osséni et Alassa.
Ils furent un signe de bonheur pour leur mère qu'on a alors surnommé "Momanjé".
Ainsi ces statuettes des jumeaux ont un pouvoir de bénédiction, et un pouvoir de guérison, par exemple pour les yeux d'une personne aimée.
samedi 8 décembre 2007
Samedi 8/12
Basile est arrivé le premier ce matin, et comme prévu, le gardien est venu lui parler, et a attendu sagement que Basile ait fini la rédaction et l'envoi de son mail.
Tina et Ngom sont repartis continuer les courses pour les fournitures de câblage; ils sont rentrés vers 11:30, et ont demandé à ce qu'on coupe le courant, pour faire le branchement du 2.ème étage. Il y avait une installation de Windows en cours sur un PC; on leur a donc demandé de patienter un quart d'heure. Mais un incident a causé une coupure, alors qu'il restait encore 10 minutes avant la fin de l'installation. Bref, à recommencer.
Ce midi, Maxi étant partie, j'ai sorti mon plat du frigo, pour le réchauffer. En mettant le gaz au mini-minimum, au bout de 5 minutes, cela commençait à attacher. Je me suis donc dit "il faut rajouter un peu d'eau pour faciliter le mijotage", et je prends un verre que je remplis d'eau du filtre (donc à 23-24 °). Je verse, et j'entends un bruit sec.
Le plat en pyrex n'a pas supporté. Le fond s'est séparé du tour, et a éclaté en 3 morceaux. J'arrête donc tout. Je goûte: des morceaux tièdes, d'autres bien glacés, et d'autres bien collés au fond. Bref, mauvaise note pour ce repas. Et, "si j'avais eu un micro-ondes", ça ne serait pas arrivé.
Sieste. Après, vers 16:00, nous irons en ville, Basile et moi. Demain Bonaberi, Buea et les environs du mont Cameroun, (si tout va bien).
Basile arrive vers 16:30. Nous nous arrêtons au carrefour de Ndokoti pour prendre du gasoil. Pendant ce temps, son frère téléphone; il habite habituellement à Yaoundé, mais est à Douala aujourd'hui. Nous passons donc le prendre à son studio, entre la Villa des Palmiers et l'Hôpital. Il nous invite à rester un peu chez lui, dans son studio loué dans une agréable résidence blanche et rose, avec un verre et en regardant un DVD d'un match historique Cameroun-Brésil. Nous en repartons vers 17:25; j'avais suggéré de prendre la route de Deido, mais Basile et Noé estiment que c'est plus court en passant par Ndokoti. Pour éviter les embarras de ce carrefour, nous décidons d'y accéder par la voie du Sud, en passant par la gare de Bassa. C'est peut-être un peu moins bloqué que de l'autre côté, mais bouchon aussi. A 18:00, le gardien m'apelle , pour signaler qu'il est devant la barrière. Nous irons en ville un autre jour. De toutes façons, c'était trop tard pour aller au marché qui m'intéressait. Nous retournons donc à l'Esiac.
Rendez-vous avait été pris avec les soeurs. Cela n'a pas été facile. Nous les attendons un moment après PK10, à l'embranchement de la route du Génie, puis nous avançons jusqu'à la pharmacie de PK11, sur un plateau où se trouve la maison de la première Mme Paul Biya. Après une petite attente, nous décidons d'aller au devant d'elles en empruntant la route du Génie (Le Génie n'a pas particulièrement soigné sa route). Nous avions décidé de les emmener dîner chez Francis, à Deido. Finalement, après quelques tâtonnement, nous finissons chez Tonton Samy, où nous commandons une sole, un bar et une carpe. Les cuisiniers peu aimables, mais le poisson est bon. Bonne soirée avec les soeurs (en religion) assez timides (quels sont leurs prénoms ?). Elles avaient passé leur matinée en participant à l'ordination de six prêtres, dont un congolais.
--
Christian Gennerat
ESIAC Douala / Ndokoti PK8
http://www.esiac.u-psud.fr/
Tel (00237) 96 77 80 74
Tina et Ngom sont repartis continuer les courses pour les fournitures de câblage; ils sont rentrés vers 11:30, et ont demandé à ce qu'on coupe le courant, pour faire le branchement du 2.ème étage. Il y avait une installation de Windows en cours sur un PC; on leur a donc demandé de patienter un quart d'heure. Mais un incident a causé une coupure, alors qu'il restait encore 10 minutes avant la fin de l'installation. Bref, à recommencer.
Ce midi, Maxi étant partie, j'ai sorti mon plat du frigo, pour le réchauffer. En mettant le gaz au mini-minimum, au bout de 5 minutes, cela commençait à attacher. Je me suis donc dit "il faut rajouter un peu d'eau pour faciliter le mijotage", et je prends un verre que je remplis d'eau du filtre (donc à 23-24 °). Je verse, et j'entends un bruit sec.
Le plat en pyrex n'a pas supporté. Le fond s'est séparé du tour, et a éclaté en 3 morceaux. J'arrête donc tout. Je goûte: des morceaux tièdes, d'autres bien glacés, et d'autres bien collés au fond. Bref, mauvaise note pour ce repas. Et, "si j'avais eu un micro-ondes", ça ne serait pas arrivé.
Sieste. Après, vers 16:00, nous irons en ville, Basile et moi. Demain Bonaberi, Buea et les environs du mont Cameroun, (si tout va bien).
Basile arrive vers 16:30. Nous nous arrêtons au carrefour de Ndokoti pour prendre du gasoil. Pendant ce temps, son frère téléphone; il habite habituellement à Yaoundé, mais est à Douala aujourd'hui. Nous passons donc le prendre à son studio, entre la Villa des Palmiers et l'Hôpital. Il nous invite à rester un peu chez lui, dans son studio loué dans une agréable résidence blanche et rose, avec un verre et en regardant un DVD d'un match historique Cameroun-Brésil. Nous en repartons vers 17:25; j'avais suggéré de prendre la route de Deido, mais Basile et Noé estiment que c'est plus court en passant par Ndokoti. Pour éviter les embarras de ce carrefour, nous décidons d'y accéder par la voie du Sud, en passant par la gare de Bassa. C'est peut-être un peu moins bloqué que de l'autre côté, mais bouchon aussi. A 18:00, le gardien m'apelle , pour signaler qu'il est devant la barrière. Nous irons en ville un autre jour. De toutes façons, c'était trop tard pour aller au marché qui m'intéressait. Nous retournons donc à l'Esiac.
Rendez-vous avait été pris avec les soeurs. Cela n'a pas été facile. Nous les attendons un moment après PK10, à l'embranchement de la route du Génie, puis nous avançons jusqu'à la pharmacie de PK11, sur un plateau où se trouve la maison de la première Mme Paul Biya. Après une petite attente, nous décidons d'aller au devant d'elles en empruntant la route du Génie (Le Génie n'a pas particulièrement soigné sa route). Nous avions décidé de les emmener dîner chez Francis, à Deido. Finalement, après quelques tâtonnement, nous finissons chez Tonton Samy, où nous commandons une sole, un bar et une carpe. Les cuisiniers peu aimables, mais le poisson est bon. Bonne soirée avec les soeurs (en religion) assez timides (quels sont leurs prénoms ?). Elles avaient passé leur matinée en participant à l'ordination de six prêtres, dont un congolais.
--
Christian Gennerat
ESIAC Douala / Ndokoti PK8
http://www.esiac.u-psud.fr/
Tel (00237) 96 77 80 74
vendredi 7 décembre 2007
Le poème de l'angle droit (version PK8)
On a avec un charbon tracé l'angle droit
le signe.
Il est la réponse et le guide. le fait
une réponse,
un choix.
Il est simple et nu mais saisissable
Ce qui suit est totalement différent de ce qu'a écrit un architectecte utopiste, s'appuyant sur le postulat que l'immeuble réalisé sera l'image fidèle du dessin qu'il a tracé sur sa planche
Où est l'angle droit ? (Et n'accusez pas l'appareil photo de toutes les déformations. Certes, il arrondit les lignes droites et modifie certains angles, mais le carrelage de faïence est composé de carrés parfaits permettant de mesurer les écarts.)
La paillasse est-elle horizontale? et le sol?
Le muret portant la paillasse est-il vertical ? et la porte à droite ?
Le muret est-il perpendiculaire au mur ?
La rigueur du carrelage accentue les défauts.
Cette notion d'orthogonalité auquelle le maçon est hermétique
oblige souvent le carreleur à faire des prouesses:
Au second étage, il a découpé 2 lamelles, mais au 3.ème carreau, elle aurait été trop mince.
Au premier étage, il a déplacé le joint vers le centre, ce qui permet une découpe plus élaborée, et évite les lamelles beaucoup plus fragiles.
Ici, il a placé une lamelle à l'intérieur,
pour y avoir au moins un angle droit.
Là, on voit, à gauche, une coupe d'onglet qui
permet d'ajuster l'angle.
A droite, quelques lamelles.
Et un escalier droit, comment le fait-on ?
avec des marches rectangulaires et parallèles ?
Vendredi 7/12
6/12
Hier soir, après avoir fait le tour de mes 4 salles d'eau, et n'ayant pas envie de me doucher avec le seau, je suis allé au lit sans me laver. C'est la seconde fois.
7/12
Pas d'eau dans l'appartement. Eau intermittente au deuxième étage. L'eau revient vers 9 heures, et je peux prendre ma douche sur place.
Notre voisin taxi a sorti sa voiture,
et il referme la barrière de son garage.
Basile arrive avec le petit paquet venant de Paris: 1 DG834GT et 4 WG311T. nous allons pouvoir appeler Khafric et commencer la connexion. Mais on ne peut brancher l'électricité dans les locaux du second étage; il faudrait deux dominos, trois avec la prise de terre.
Puis il va prendre sa douche et voir son banquier. Il revient en début d'après-midi, et commence à distribuer le salaire du gardien, de l'assistante de direction, le devis de Khafric pour installer l'ADSL, un acompte à Tina pour acheter diverses fournitures. Et tout le monde vaque à ses occupations. Hermine part vers 18:00, ainsi qu'Oscar, et Pierre qui va s'acheter un sandwich.
A 18:30, me sentant seul, je ferme la porte de la barrière. 10 minutes après, un taxi s'arrête et débarque des goulottes. C'est Tina et Ngom qui rentrent de leurs courses. Pierre arrive aussi. Les fournitures étant rangées, Tina et Ngom s'en vont, et je me retrouve seul avec Pierre. Le gardien arrive peu après. Il s'inquiète de son salaire. Je l'informe que Basile a ce qu'il faut.
En surfant un peu, je remarque que mon blog est en 8.ème position sur la question PK8. On peut aussi demander plus précis. La boulangerie Joanès n'est pas une simple boulangerie-buvette. Et quelques nouvelles de notre quartier.
Hier soir, après avoir fait le tour de mes 4 salles d'eau, et n'ayant pas envie de me doucher avec le seau, je suis allé au lit sans me laver. C'est la seconde fois.
7/12
Pas d'eau dans l'appartement. Eau intermittente au deuxième étage. L'eau revient vers 9 heures, et je peux prendre ma douche sur place.
Notre voisin taxi a sorti sa voiture,
et il referme la barrière de son garage.
Basile arrive avec le petit paquet venant de Paris: 1 DG834GT et 4 WG311T. nous allons pouvoir appeler Khafric et commencer la connexion. Mais on ne peut brancher l'électricité dans les locaux du second étage; il faudrait deux dominos, trois avec la prise de terre.
Puis il va prendre sa douche et voir son banquier. Il revient en début d'après-midi, et commence à distribuer le salaire du gardien, de l'assistante de direction, le devis de Khafric pour installer l'ADSL, un acompte à Tina pour acheter diverses fournitures. Et tout le monde vaque à ses occupations. Hermine part vers 18:00, ainsi qu'Oscar, et Pierre qui va s'acheter un sandwich.
A 18:30, me sentant seul, je ferme la porte de la barrière. 10 minutes après, un taxi s'arrête et débarque des goulottes. C'est Tina et Ngom qui rentrent de leurs courses. Pierre arrive aussi. Les fournitures étant rangées, Tina et Ngom s'en vont, et je me retrouve seul avec Pierre. Le gardien arrive peu après. Il s'inquiète de son salaire. Je l'informe que Basile a ce qu'il faut.
En surfant un peu, je remarque que mon blog est en 8.ème position sur la question PK8. On peut aussi demander plus précis. La boulangerie Joanès n'est pas une simple boulangerie-buvette. Et quelques nouvelles de notre quartier.
jeudi 6 décembre 2007
Jeudi 6/12
Séance de jardinage sur le terrain de l'EPCO.
La machette est aussi utilisée pour nettoyer les mauvaises herbes.
Ayant quelques gravats à se débarasser, ce n'est pas difficile, et cela contribue à boucher un trou, et à assécher une mare, pour le bien public. (Albert Ngom et Tina)
Nombreuses coupures de courant aujourd'hui; la première, tôt le matin, puis en milieu de matinée, puis en début d'après-midi, et deux en fin d'après-midi.. On a intérêt à sauvegarder souvent son travail. Pour le moment, les PC résistent bien à ce traitement. Pourvu que ça dure !
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