lundi 17 décembre 2007

Sabotages


Ce matin, un employé de la SNEC est venu accompagné de son "plombier" qui a commencé à démonter le compteur d'eau. La raison est que nous n'avons pas réglé la facture de novembre. Cette facture aurait été déposée le 4/12. Mais nous ne l'avons pas eu.

Ces méthodes terrorristes ont entraîné une discussion vive.
Est-il possible que l'on coupe l'eau sans préavis, sans lettre de relance ?

Voici les chiffres.
Très en deçà de l'estimation forfaitaire marquée sur l'avis de coupure.


Et maintenant, il faut réparer, faire venir un vrai plombier, car l'opération a complètement cassé un joint déjà fragile.
Et qui payera les frais ?
Sûrement pas la SNEC, qui exige un payement rubis sur l'ongle, mais ne cherche pas à fournir un service de qualité. Le client n'a rien à dire si l'eau est coupée plus de quatre heures dans la journée, si l'eau a une couleur rouille très prononcée, si l'eau laisse un dépôt important au fond des filtres à cartouches de porcelaine que le client est obligé d'acheter et d'utiliser, et qui encombrent sa cuisine.


Epilogue:
Au moment de remonter dans mes appartements pour me coucher, j'entends un bruit de chute d'eau. De l'eau coule du balcon du second étage. Le locataire de l'appartement a dû sortir, en oubliant un robinet resté ouvert. Et quand l'eau est revenue, vers 22:30, ça a débordé. Je comprends très bien, car j'ai eu deux fois ce type d'incident. Vers minuit, un couple s'est fait déposer par un taxi; ils ont regardé pendant un moment, puis l'homme a traficoté du côté des compteurs à eau. A-t-il réussi à couper l'eau de cet appartement ?

Au matin, on voit un tapis étendu sur la balustrade, et une trace d'humidité dans la rue, montrant le parcours du ruisseau. Merci la SNEC.

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