Partant de Deïdo, la route passe à Bonamouti; un petit chemin avec des ornières profondes descend vers le fleuve Wouri, et là règne un intense activité:
On décharge à la pelle des pirogues remplies de sable
Ces pirogues ont été remplies en puisant avec ces seaux dont le fond est percé de trous pour laisser l'eau se vider, et qui ont été renforcés d'un bord tranchant pour s'enfoncer facilement dans le banc de sable. Pour cela, les ramasseurs plongent en apnée pendant deux à trois minutes pour remplir le seau en raclant le fond sableux et le remonter. Et cela pendant deux heures. J'ignore pour quel salaire; mais comme ce n'est qu'une partie d'un processus pour produire et vendre un matériau de base, donc de faible prix, j'imagine que cela n'est pas très attractif.
Selon l'endroit du dragage, on obtient différentes qualités de sable, distinguables par leur couleur et leur grain.
Cela représente un nombre important d'opérations de transvasement:
du banc de sable vers la pirogue, puis sur la berge, puis dans la benne du camion;
et il arrive que ce sable soit benné sur le bord de la route, à Ndokoti par exemple, pour y être revendu et rechargé dans un autre camion; toutes ces opérations faites à la pelle, naturellement.
De la berge au camion.
Et il est remarquable que le pendant le chargement, le camion est toujours incliné d'environ 15 à 20 degrés, est-ce que cela facilite le coup de pelle ?
mardi 18 décembre 2007
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