4/12
Hier soir, de nombreux éclairs illuminaient la nuit au loin, puis cela s'est rapproché; ce fut un bel orage, mais contrairement à l'habitude, avec ce mauvais vent d'est qui inonde les 4 chambres, avec un vent de Sud-Est ou de SSE, qui frappe sur la cuisine et la salle d'eau principale, pièces peu vulnérables. Alors que je rentrais de ma tournée d'inspection dans les bureaux, j'entends mon téléphone sonner, je cours l'attraper, sans pouvoir savoir qui m'appelle (pas eu le temps ni d'allumer la lumière, ni de trouver mes lunettes). C'était Jean, mais je n'ai pas reconnu sa voix, et lui avait du mal à m'entendre; il faut dire qu'avec le bruit de la pluie tombant sur le toit de plaques métalliques, cela perturbe les communications.
Les mares d'eau de la rue, qui étaient hier en fin d'après-midi partiellement ou totalement asséchées, sont à nouveau bien remplies, et je me suis amusé lorsque j'ai vu un homme transportant 6 sacs de ciments (300 kg) dans une remorque-à-vélo s'arrêter et retourner dans l'une des mares où il avait perdu une sandale en plastique parce qu'il poussait dur pour faire remonter sa carriole.
Il est repassé le lendemain, mais a contourné cette mare dans l'autre sens.
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5/12
Ce matin, Maxi m'a annoncé qu'elle a une fête de famille samedi, et m'a demandé la permission pour cela. Je lui ai accordé bien volontiers, car elle est si dévouée. Maintenant, il faut que je négocie avec mon chauffeur pour préparer un programme de week-end en conséquence, et donc, pour commencer, trouver un phare et du gas-oil.
Je me suis à nouveau penché sur le problème d'imprimante qui m'a tracassé hier. En regardant bien le cliché d'hier, il est évident que le bit 0x10 est forcé à zéro. Le port parallèle de ce PC est donc détérioré. En effet, en refaisant l'essai avec un autre PC, l'imprimante fonctionne correctement. CQFD.
Jean m'a appelé à nouveau ce matin, alors que je bricolais une serrure, et que mon téléphone était resté au bureau. Hermine avait décroché, avait fait patienter Jean, et m'avait trouvé. Il m'a annoncé qu'il envoyait un gros virement, pour payer les salaires de novembre, et pour faire avancer le chantier. Avec quelques recommandations pour le choix des fournisseurs.
Et dans l'après-midi, nous allons à Ndokoti (que jusqu'à présent je n'avais que traversé). Nous commençons par une visite à la fac de MatGénie (et non pas Math.Géné, comme certains ont pu le lire hier), puis la boutique de quincaillerie Queferou, située en face. La différence de prix avec SHO-plus est colossale, mais il ne vendent ni Merlin-Gerin, ni Legrand, ni FACOM. Plutôt du "made in China", mais pour les goulottes, ils n'ont pas la quantité correspondant à nos besoins. Vu aussi la boutique Fokou, quincaillerie, mais aussi alimentation, boissons, etc... Mais ce n'est pas ce que nous cherchons.
Dans ce quartier du carrefour de Ndokoti, des marchands de fruits, avec notamment des quasi-mangues, que reconnais de loin, des pamplemousses, des mandarines, des papayes, et des "prunes" (ces "prunes" se consomment chaudes,sont allongées et n'ont que très peu de chair, le centre étant occupé par un gros noyau de forme oblongue), et beaucoup de petites boutiques dont beaucoup sont installées dans un espace d'à peine deux mètres entre un mur et la rue. Ce qui a pour effet de repousser les piétons sur la chaussée, et crée des embouteillages fréquents. Plus les arrêts de Taxis. Il est en effet moins cher de se faire conduire par un premier taxi jusqu'à Ndokoti, (même depuis notre PK8), et un second depuis Ndokoti jusqu'au centre de Douala, à Bonanjo ou à Akwa par exemple.
mercredi 5 décembre 2007
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